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DES CHEMINS DE FER FRANÇAIS.
PRIX DE REVIENT DES TRANSPORTS
278
algébrique et de P, courbe de la statistique, est résumée dans le tableau ci-dessous TABLEAU III.
!
FRÉQUENTATION
en milliers d'unités de trafic 1
100
200 300 400 500 600 700 800 900 1.000 1.500 2.000 2.500 3.000
de 1.000 unités de trafic
DIFFÉRENCE
1883 et 1882
Courbe théorique
Pm
Pm =---. + 211',56
2
3
fr.
fr.
82,80 52,16 41,78 37,07 33,85 31,63 30.02
82,75 52,12
6 125,
,,,, 1-
r- .
p. 100 100P771 - PU ..., r
F
par E les dépenses d'exploitation par kilomètre, par R les recettes brutes (impôts déduits),
+0,06
+0,26 +0,10
+0,70 +0,30
la relation entre E et R est donnée par une expression du
-0,76
premier degré de la forme
-0,13
'29,19
2946
-0,08 -0,23
28,30 27,58 25,80 24,42 22,75
28,30 27,62 25,58 24,56 23,95 23,54
-0,04 +0,22 -0,14 -1,20 -1,62
+0,03 0
+008
-030
+0,10 o
-0,15
-0,57 -5,28 -7,39
des valeurs de Pm et de POE, pour toutes les lignes dont la
fréquentation ne dépasse pas 2.250 milliers d'unités de trafic, c'est-à-dire pour toutes les lignes dont la recette ne dépasse pas 125.000 francs par kilomètre.
Pour les recettes supérieures à 125.000 francs,
la
courbe théorique donne des valeurs un peu trop fortes, mais on sait que les recettes supérieures à 125.000 francs sont localisées sur une très minime fraction du réseau français. Nous arrivons ainsi à condenser, dans une formule très simple, les résultats généraux qui se dégagent des documents statistiques publiés par le Ministère des Travaux publics pour les exercices 1882 et 1883, savoir: 21f,50.
E
(1)
+0,85
Le diagramme (fig . 2) et le tableau numérique III mettent en évidence la coïncidence pour ainsi dire absolue
Pa =
F étant la fréquentation en milliers d'unités de trafic par kilomètre et par an. Dans les traités de concession de lignes ferrées, on
±0,05 +0,04
33,75 31,71 30,25
'21,92
m
5
41,91 36,81
PG, étant le prix de revient du millier d'unités de trafic,
cherche fréquemment à établir à forfait les dépenses d'exploitation par kilomètre, et, dans ce but, on fait usage de formules donnant ces dépenses en fonction des recettes brutes kilométriques (impôts déduits). Désignons pour une ligne quelconque
DIFFÉRENCE
PRIX DE REVIENT
279
C
R,
dans laquelle C et a sont deux constantes qui dépendent des conditions spéciales de la ligne considérée, tramway, ligne à voie étroite, ligne à voie large, etc. La formule générale
P,
6.i25f + 2 lf,50,
ou, ce qui revient au même, pF = 6.125 ± 21,50F
permet de déterminer les valeurs des constantes C et a pour l'ensemble des lignes des grands réseaux français. En effet, POEF n'est autre chose que le prix de revient de l'exploitation par kilomètre, puisque PE est le prix de revient du millier d'unités de trafic et que F est la fréquentation; on a donc
PF = E. D'autre part, pour l'ensemble des grands réseaux, la