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PRIX DE REVIENT DES TRANSPORTS
dépenses de la traction correspond à: 4.650.000'
et dépasse la huitième partie de l'économie totale (33.611.000 francs) annoncée plus haut. N'y a-t-il pas quelque réserve à faire : ce nouveau graissage ne produit-il pas quelque détérioriation physique ou chimique qui,
en augmentant les frais 'd'entretien, viennent entamer, au moins dans une certaine mesure, le bénéfice si considérable de 62 p. 100? Nullement ; pour les locomotives, par exemple, les polis des cylindres et des tiroirs deviennent miroitants, les pistons, les fonds des cylindres, les bords des lumières, les conduits et les valves d'échappe«
ment présentent des surfaces propres et nettes, sans le moindre dépôt adhérent ; les tôles des chaudières sont garanties contre la principale cause des corrosions chimiques (les acides des corps gras). Pour les véhicules , la consommation des tampons graisseurs est diminuée des deux tiers ; la période des levages est triplée ; le service du graissage est, en outre, extraordinairement simplifié. Il n'y a plus ni graisses ni suifs pour les machines, ni huile d'hiver et huilé d'été pour les véhicules, ni graisses de compositions diverses. Une seule espèce d'huile suffit à tout, en hiver C01111110 en été, et cette huile minérale qui est absolument neutre, qui se conserve indéfiniment, qui est inaltérable à l'air, qui ne forme aucun dépôt ni cambouis, cette huile est en même temps la moins chère de toutes les huiles, puisqu'elle ne coûte que 21f,o0 les 100 kilogrammes.
DES CHEMINS DE FER FRANÇAIS.
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dépassait soixante fois la durée des tiroirs ordinaires et que l'usure de toutes les pièces de la distribution est pour ainsi dire radicalement supprimée. C'est aussi sur ce réseau que la substitution de surfaces de moindre résistance
à, toutes les surfaces normales à la marche a prouvé expérimentalement qu'on peut par ce moyen si simple augmenter de 13 p. 100 le rendement en travail utile des machines locomotives remorquant des trains express à la vitesse moyenne de 70 kilomètres. Ainsi que nous l'avons dit précédemment, la locomotive est loin d'être arrivée à la perfection qu'on lui suppose généralement. Beaucoup de recherches fructueuses restent à faire. Mais les services de l'exploitation proprement
dite et de l'entretien de la voie ne présentent-ils pas aussi bien des sources d'économie auxquelles on pourrait puiser abondamment ?
La répartition et l'utilisation du matériel roulant pourraient faire l'objet d'un utile examen. L'augmentation de la longueur des rails et une disposition rationnelle des joints exerceraient sur l'entretien des voies une influence salutaire.
Dans la présente notice, nous avons limité nos recherches à la traction seulement : nous formons le voeu que des recherches analogues s'étendent aux autres branches de l'exploitation. L'abaissement des prix de revient s'impose aujourd'hui
aux grandes compagnies comme une nécessité absolue. A côté de la France, les efforts sont incessants : le transit nous échappe, c'est la lutte pour l'existence.
Tiroirs cylindriques et surfaces de moindre résistance. Voilà des économies dont la réalisation est acquise au
Dans un premier chapitre, nous avons Conclusion. représenté graphiquement les documents statistiques,
réseau de l'État sur une vaste échelle. Rappelons que sur ce même réseau l'application de
publiés par le Ministre des Travaux publics sur les dépenses et les recettes des Chemins de fer français ; les diagrammes déduits de l'observation directe des faits
tiroirs cylindriques a démontré que la durée de ces tiroirs