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432 EXAMEN DE DIVERSES SUBSTANCES CRISTALLISÉES
PRÉPARÉES, MAIS NON DÉCRITES PAR EBELMEN. 433
de l'oxyde de zinc sont, en effet, d'après M. Yom Rab, I : 1,6034; ceux de la glucine étant, comme on l'a vu plus haut, 1 : 1,6305. J'ai fait, une observation qui vient à l'appui de l'isomorphisme des oxydes de zinc et de glucinium, c'est que le signe optique de ces oxydes est le même et positif; le signe de l'alumine est négatif. En me servant du prisme, formé par les faces, opposées par le sommet, de l'isocéloèdre b', j'ai trouvé pour les indices principaux de la glucine
de ceux des substances composantes, et que, d'autre part, les volumes moléculaires des corps simples satis-
= 1.719,
la glucine est presque exactement le double de celui de l'iodure d'argent, qui est égal à 0,8196. Or, dans cette substance, la forme rhomboédrique est étroitement liée à la forme cubique, puisque la première est subitement
E
1.733.
L'indice médian est ainsi égal à 1,723. De l'énergie réfractive
n-1
0,238, donnée par Gladstone, on aurait tiré, pour cet indice médian, la valeur peu différente, 1,728.
Il est vrai que, par contre, les volumes moléculaires des deux oxydes sont très loin d'être égaux; l'un et l'autre diffèrent beaucoup des volumes atomiques, très semblables entre eux, de la magnésie et de l'oxyde de nickel. On a en effet : 010
Poids moléculaires
MgO
NiO
font à une certaine fonction périodique des poids atomiques de ces corps. L'égalité des volumes moléculaires ne peut donc être considérée comme étant liée d'une manière constante aux analogies chimiques et cristallographiques. Peut-être doit-on considérer simplement cette égalité comme facilitant, lorsqu'elle se présente, les mélanges cristallins des substances isomorphes.
Il est très intéressant de noter que l'axe ternaire de
remplacée par la seconde à la température de 165°. L'oxyde de zinc et la glueine offrent donc, dans la série cubique des protoxydes, une anomalie qui est exactement de la même nature que celle que présente l'iodure d'argent dans la série cubique des chlorures, bromures et iodures. Ces deux anomalies s'expliquent, comme je l'ai montré dans un mémoire antérieur (*), en remarquant
que la longueur de l'axe ternaire de l'iodure d'argent, et la moitié de celle de l'axe ternaire de la glucine, sont
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presque exactement les deux tiers de la longueur de
5,57 14,55
l'axe ternaire du -cube. Ebelmen avait fondu, avec l'acide borique, un mélange
Mais de semblables écarts existent souvent entre les volumes moléculaires des corps dont les analogies chimiques et cristallographiques sont évidentes. Je ne citerai que l'alumine et le sesquioxyde de fer dont les volumes moléculaires sont respectivement 25,5 et 30,45; la stron-
de silice et de glucine. Il avait obtenu de très petits prismes hexagonaux, ayant le signe optique de la phé-
Densités Volumes moléculaires
25,2 3,06 8,24
40
3,67 10,9
75 6,80 11,10
tiane et la baryte dont les volumes respectifs sont 22 et 28.
D'ailleurs, il paraît bien établi que les volumes moléculaires des composés peuvent, en général, être déduits
nacite, et j'avais cru pouvoir (**) en conclure qu'Ebelmen
avait reproduit cette rare espèce minérale. Malgré l'extrême petitesse des prismes, j'ai pu cependant mesurer les indices
en me servant de faces inclinées l'une sur
(*) Bulletin de la Soc. minér. t. VII, p. 349 (1884). Cl C. R., t. CV (1887).