Annales des Mines (1887, série 8, volume 12) [Image 255]

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452 EXAMEN DE DIVERSES SUBSTANCES CRISTALLISÉES

g' (010). Je désigne par p (001) la face du clivage nacré.

Les cristaux appartiennent au système triclinique. Je n'ai pu trouver, en dehors de la zone verticale, d'autre face que le clivage p; les paramètres du cristal n'ont donc pu être complètement déterminés. "Voici le résultat des mesures qui ont pu être effectuées

(100) (110) adj'

29'5'

(100) (110) adj'

46'411 66"57'

L ml (-110) (110) sur g'

  • phi (001)(100) en avan!

cédé de Chaulnes.

pt (001) (110) en avan`

96'31' s) 75°26' (appr.) 75'41'

pm (001)(110) en arrièro

68038' (appr.) 68°26'

D'où l'on déduit les paramètres 1,795

xy

1

?

a

Oc

77012'

z

=- 123"46' yz 91°47'

Je n'ai pu déterminer complètement les propriétés op- -

67'3'

550431

  • pgi (001)(010) à droite

2 132-03, 3 MgO.

29°9' 46°37'

Calculés.

66022' 37°52' 104"14'

+911 (010)(110) adj' 9'1'1(010) (100) sur f 9im(010) (110) adj`

quibasique de manganèse ne laisse aucun doute sur leur composition qui doit être exprimée par la formule

tiques de ce borate magnésien, mais on constate très aisément qu'un axe optique, assez rapproché d'une bissectrice négative, est à très peu près perpendiculaire au clivage nacré p. Cette quasi-perpendicularité est plus grande que dans le borate de manganèse. L'angle compris entre l'axe optique et la normale à p est, en effet, de 9°,5 seulement dans l'air, soit 5°,6 vrai, en calculant avec l'indice 1,7 mesuré approximativement par le pro-

Angles des normales. Mesurés.

PRÉPARÉES, MAIS NON DÉCRITE/5 PAR EBELmEN. 453

75°46'

y = 124'17'

x= 83'29'

Malgré les lacunes laissées par les mesures goniométriques, l'isomorphisme est évidemment parfait avec le borate sesquibasique de manganèse. L'isomorphisme se traduit non seulement par le rapprochement très grand de ceux des parainètres qui sont connus dans le borate magnésien, mais encore par la. position et la facilité relative des clivages. Dans les deux substances il y a un clivage p très facile, à éclat nacré, et un clivage moins facile, t. On n'a pu analyser le borate triclinique de magnésie qui ne se trouve, dans les préparations, qu'en petits cristaux disséminés, mais l'isomorphisme avec le borate ses-

La bissectrice aiguë est encore négative, mais l'orien-

tation de l'ellipsoïde optique est très différente de ce qu'elle est dans le borate de manganèse. Le plan des axes fait en effet avec l'arête pt un angle de 79° environ, ayant ainsi une direction presque perpendiculaire à celle qu'elle a dans le borate de manganèse. Il est fort curieux de constater que, malgré les différences que présentent les ellipsoïdes optiques des deux bora-

tes sesquibasiques de Manganèse et de magnésie, une propriété commune persiste pour témoigner en quelque sorte de leur isomorphisme, celle de l'existence d'un-axe optique presque normale au plan de clivage facile. Cela

est d'autant plus surprenant que l'orientation de l'axe Optique est en général considérée comme une particularité d'ordre secondaire, puisqu'elle dépend non seulement de l'orientation des axes de l'ellipsoïde, mais encore des

grandeurs relatives de ces axes. Nous verrons tout à l'heure que dans le borate sesquibasique de zinc, isomorphe à ceux de magnésie et de manganèse, l'axe optique presque normal au clivage facile se, retrouve encore à sa place.