Annales des Mines (1887, série 8, volume 12) [Image 262]

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NOTE SUR UNE DISPOSITION PARTICULIÈRE

DU GONIOMÈTRE DÉ 'WOLLASTON.

sons mutuelles de faces cristallines appartenant à inc même zone, il arrive très souvent qu'avec les imago réfléchies par les faces, il se présente à oeil des image colorées produites par réfraction à travers deux faces la zone convenablement inclinées. Il est très important de pouvoir se servir de ces images, souvent très nettes, pour en tirer les indices du cristal suivant une directiou de propagation connue. Pour adapter le goniomètre à cette mesure, il suffit disposer le miroir de manière qu'il puisse tourner autou de l'axe de rotation du goniomètre. Supposons le prisme P (fig. 5), recevant le faisceau parai.

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On a évidemment AOF' - FOF',

DAC = AOF

et par conséquent a

,

MiOF +

FOF' 2

Si l'on fait tourner le miroir jusqu'à ce que l'image réfléchie de F se superpose à F' vue directement, il aura, au moment de cette superposition, une position telle qu'il bissèque l'angle FOF'. L'angle I11,0M'i dont on aura tourné le miroir sera ainsi FOF'

c'est-à-dire à

lèle AC du collimateur, et le renvoyant, après réfraction

égal à M,OF' -1-

suivant l'angle de déviation minima, dans la direction AD. de la direction minima est BAC'. On fait tour.

Le miroir doit donc non seulement pouvoir recevoir trois mouvements de translation perpendiculaires entre eux, mais encore pouvoir tourner d'angles connus autour de l'axe de rotation du goniomètre. Pour réaliser ces conditions multiples, le miroir M est fixé sur un manchon rectangulaire mobile , grâce à la vis t, le long d'une tige rectangulaire à crémaillère T, parallèle au limbe, horizontale quand le miroir est horizontal; la tige 'T est fixée elle-même à l'extrémité d'une tige r perpendiculaire à la première et enfilée dans un manchon carré dans lequel elle peut glisser en agissant sur la vis t. Ce manchon lui-même est enfilé sur une troisième tige rectangulaire T" le long de laquelle il se déplace en agissant sur la vis t". La tige T" est fixée à un bras BB qui se termine à une de ses extrémités par un cylindre creux I embrassant l'arbre du goniomètre. La tige T" est reliée au bras BB par une pièce N mobile autour d'un arbre b et fixée par une vis à ressort antagoniste f. En agissant sur cette vis, on peut donner un petit mouvement à la tige T" et par conséquent au miroir, de manière à placer celui-ci dans une position exactement parallèle à l'axe du goniomètre.

L'angle

ner le miroir MM, jusqu'à ce que l'image réfractée

sc

superpose à l'image réfléchie par MM, A ce moment, il

est clair que l'angle a de la déviation minima étant le supplément de AOF , l'angle 11110F, que forme le miroil avec la déviation du faisceau lumineux convergent du col

limateur est égal à

a

2 Il suffira donc, pour connaître l'an.

gle de mesurer, l'angle que forme MM, avec OF. Il fau. drait, pour y arriver, faire tourner le miroir, préalablement fixé au limbe divisé, jusqu'à ce que l'angle M,OF soit nul, c'est-à-dire jusqu'à ce que l'image de la fente spectrosco., pique donné par le miroir MM vienne se superposer avec

la fente elle-même. Cette superposition est impossible obtenir rigoureusement, car dès qu'elle a lieu, l'image s'évanouit. Mais il est aisé de tourner la difficulté, en super-

posant au moment de la déviation minima, l'image ré. fractée, non pas avec l'image réfléchie de la fente spec. troscopique F, mais avec celle d'une fente F' placée dans le plan focal un peu au-dessous de la première. Le faisceau émis par cette fente F' a la direction OF'

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