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MÉMOIRE SUR LES SOURCES MINÉRALES
DE BOURBON-L'ARCHAMBAULT.
Depuis quelques années déjà, à la suite des réclamations incessantes des habitants de la localité, l'État propriétaire des sources avait songé à faire construire un nouvel établissement ; un premier projet avait même été présenté en 1859 par M. l'architecte Esmonnot; le ministère, l'ayant trouvé insuffisant, lui en demanda un se-
public le 15 mai 1885. Ce sont les travaux faits à cette occasion par M. l'ingénieur en chef de Gouvenain qu'il nous reste à décrire.
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cond par une lettre en date du 7 décembre 1860. En même
temps le service des Mines était invité à régler la question du captage et de l'exhaussement. Dès cette époque les études complètes furent faites, et, après plusieurs remaniements successifs, exposées dans un rapport définitif en date du 9 mars 1865. Ce projet comprenait en substance un bâtiment à deux étages sur l'emplacement même des sources avec vingt cabines et une salle d'inhalation au premier étage, vingt-quatre cabines au second ; en outre, dans un petit étage en soubassement, deux piscines et huit cabines alimentées par l'écoulement naturel de la source pour servir pendant l'avant et l'arrière-saison.
La prise d'eau devait se faire au moyen d'un tuyau d'aspiration descendu directement dans le réservoir à 3111,75 de profondeur, ce qui donnait un débit de 658 mè-
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Les questions que le service des mines avait à examiner et qui nous occuperont seules étaient les suivantes A. Quantité d'eau nécessaire ; B. Choix d'un mode de prise d'eau ; installation des machines, pompes et tuyaux de refoulement.
A. Quantité d'eau nécessaire. Sur ce point, le service des mines avait à se régler sur le projet d'établissement de l'architecte, M. Le Coeur, qui comprenait en substance Au rez-de-chaussée. .
Au premier étage .
.
. .
30 baignoires-piscines avec douches, 2 grandes piscines, 4 cabinets de douches spéciales; 32 baignoires ordinaires avec douches, 2 cabinets de douches ascendantes, 2 Salles d'inhalation.
La quantité d'eau nécessaire sur chacun de ces points fut calculée d'après les proportions données par l'archi-
tres cubes. La pompe en bronze à double effet avec réservoir d'air devait être actionnée par une machine à vapeur de sept
tecte et les résultats de l'expérience des saisons pré-
chevaux, à haute pression, à détente et sans conden-
Bourbon : bain, grande douche, petite douche sousmarine.
sation.
L'eau refoulée dans un long tuyau allait ensuite s'accumuler dans des bassins réfrigérants situés en haut du parc d'où elle redescendait avec une impulsion suffisante pour alimenter l'étage supérieur de l'établissement. Mais les projets une fois terminés, on les laissa sans exécution pendant près de vingt ans, et c'est en 1881 seulement que furent votés les crédits nécessaires pour la construction du nouvel établissement, enfin livré au
cédentes.
La consommation d'eau par baignoire comprend, à Le volume d'eau nécessaire pour le bain fut évalué (comme à Néris) à 0'5,550. Pour la grande douche on admit 01113,535 lorsque l'appareil fonctionne à plein jet, réduit dans la pratique à la moitié : 0'113,267. La petite douche sous-marine exige 01113,194 ; ce qui, en tenant compte de ce qu'elle n'est appliquée à Bourbon qu'a 8 p. 100 des malades, donnait 0'3,003 ; d'où, en résumé :