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ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.
ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.
et à se déformer. Après le neuvième essai de la même série, la température n'ayant pas dépassé 1.160 degrés, les deux baguettes étaient également très déformées ; il est
est complexe, et nous avons le regret de ne pas en apporter encore la solution. L'expérience suivante fournira toutefois une nouvelle
certain que la fonte était devenue très molle, mais elle n'était pas fondue et n'adhérait pas aux fils de fer qui ficelaient le paquet. Enfin, après la série ter, pendant laquelle la température maxima avait été de 1.200 degrés,
la fonte était complètement fondue et avait mouillé les fils de fer. Malgré cela, les refroidissements de cette série n'accusent aucun dégagement de chaleur bien net que l'on puisse attribuer à la solidification. La fusion définitive semble donc n'être, comme nous l'avons déjà dit, qu'une dissolution progressive du constituant le plus réfractaire dans les constituants antérieurement fondus; ou bien nous n'avons affaire, dans la série ter, qu'a une fusion apparente, c'est-à-dire à un tassement d'une matière pâteuse ; ou bien, enfin, le point de fusion définitif est plus bas dans l'hydrogène que dans l'air, ce qui n'a rien non plus d'impossible. M. H. Le Chatelier a trouvé le même fait pour l'argent dont l'oxygène élève le point de fusion ; et; sans même sortir de la métallurgie du fer, n'a-t-on pas annoncé récemment que l'addition d'une faible quantité d'aluminium abaissait beaucoup le point de fusion de ce métal ; or, nous croyons, complètement d'accord avec M. Ledebur (*), que le rôle de l'aluminium Mi
n'est autre en ceci que de détruire l'oxyde de fer dissous : la présence d'oxyde élèverait donc le point de fusion du fer.
Après avoir décrit les points critiques observés pendant le chauffage et le refroidissement de la fonte grise et étudié leurs changements d'allures dans certaines circonstances déterminées, il nous resterait à donner la cause des points I et II. Malheureusement, la question (*) Stahl und Eisen, VIII, p. 85 (février 1888).
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donnée.
Nous avons chauffé au four Leclerq et Forquignon à la température uniforme de 1.155 degrés, six bâtonnets de notre même fonte de moulage entourés de graphite pour éviter l'oxydation. Puis on a éteint le feu et trempé successivement les bâtonnets dans l'eau froide à des températures déterminées. Le graphite a été dosé dans chaque essai.
NUMÉRO TEMPÉRATURE
de
de
l'essai
trempe
TENEUR
ASPECT ET QUALiTÉ DE LA FONTE
en graphite p. 100
1.120
Blanche rayonnante; très fragile
0,18
1.075 1.000 900
Intérieur gris à grain mi-fin; liseré blanc à la surface ; résistante et dure; casse sans plier; ne se mate pas
2,02 1,96 2,06
5
750
Grise à, grain très serré; dure; ne se mate' pas
2,61
6
610
Grise à grain mi-fin; très malléable
2,65
3 4
.
1
On voit que les deux premières trempes ont été faites, l'une un peu avant le point critique , l'autre immédiatement après. Dans l'intervalle, le graphite est passé de la teneur 0,18 à la teneur 2,02 qui ne s'accroîtra plus guère pendant le refroidissement ultérieur; l'apparition du graphite est donc brusque elle ne se fait que dans la fonte solide et coïncide avec le point Ir (du moins pour l'échantillon considéré).
En tenant compte de tous les faits exposés, nous sommes porté à en proposer l'interprétation suivante La fonte grise liquide est une dissolution de siliciure de fer et de carbone dans le fer. Tome XIV, 1888.
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