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DU MONTE AMATA (TOSCANE).
NOTE SUR LES GÎTES DE MERCURE
composition suivante : Silice Alumine Chaux
Eau Alcalis.
76,82 14,01 1,76 0,40
7,00
La densité de ces grains à 22 degrés est de 2,35. Même au microscope polarisant, ils paraissent constitués d'une matière amorphe ; mais avec un grossissement de 400 diamètres, on peut observer une infinité de lignes parallèles correspondant sans doute à des tubes creux. Le trachyte proprement dit peut aussi être considéré comme un porphyre à pâte de sanidine, d'oligoclase et de biotite avec de gros cristaux de sanidine épars dans la masse.
Dans toute la masse du trachyte, on trouve, réparties à des distances variables, mais toujours faibles, des inclusions ou fragments de roches diverses, et comprises sous le terme général d'anime di sasso (âmes de pierre). Ces anime di sasso n'ont pas d'adhérence à la masse qui les entoure et consistent tantôt en un agrégat de mica magnésien, tantôt en trachyte poreux sombre avec des grains de sanidine, tantôt en graphite plus ou moins pur. Nous reviendrons sur la composition de ces inclusions.
Roches serpentineuses. .Vers l'est, sur les flancs du Monte Amiata et à la limite de la formation trachytique, apparaît une roche ophiolithique, consistant surtout en
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Si l'on fait abstraction du pliocène qui entoure le Monte Amiata, de tous côtés, mais d'assez loin, on ne trouve, comme terrains sédimentaires, que des terrains éocéniques et crétacés. L'éocène se trouve surtout à l'est, et supporte presque seul la coupole trachytique. Le crétacé, au contraire, se trouve surtout à l'ouest et au sud-ouest, formant les montagnes de Buceto et d'Aquilaja. En supposant qu'on enlève tout le trachyte, le point le plus élevé du massif serait le sommet du Monte Labbro, ce qui montre que l'éruption ne s'est pas faite à un sommet, mais plutôt sur le flanc oriental de la montagne. Le pliocène qui affleure plus loin atteint sa plus grande hauteur vers l'est, à Radicofani. À l'ouest et au nord, il ne dépasse pas l'altitude de 400 mètres. L'éocène est formé principalement de grès, de schistes gréseux micacés, de calcaire albérèse, de marnes, de calcaires à fragmentation spathique (c'est-à-dire sillonnés de lfiitsisquureess. remplies de calcite) et de pouddingues nummu-
Les nummulites sont toujours à la base de l'éocène, formant ainsi un niveau de repère ; mais il est très difficile de classer tous les autres terrains, car nulle part on ne trouve de fossiles. Le trachyte lui-même ne donne aucune indication à cet égard, car il repose aux divers points où on l'a étudié sur des terrains de nature bien différente : calcaire albérèse à Pian Castanio, grès azurés à Santa Fiora, et schistes
euphotide, et que l'on retrouve en plusieurs points.
gréseux à Àrcidosso. Quoi qu'il en soit, on peut distinguer dans l'éocène, en
Le trachyte repose, comme nous Age des trachytes. le verrons, sur les couches de l'éocène supérieur. D'après Verri et Stefani, il aurait été amené au jour par une éruption postpliocénique. C'est ce qu'une étude détaillée nous permettra de vérifier.
veloppement est au Monte Labbro. Cette montagne dénudée est entièrement constituée de nummulites. Ces nummulites, qui ont parfois 1 centimètre de diamètre, sont associées à des débris de foraminifères et de crinoïdes,
allant de bas en haut, les strates suivantes 1° Le calcaire nummulitique, dont le maximum de dé-