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COMMISSION DES SUBSTANCES EXPLOSIVES.
Le chapitre troisième sera consacré aux expérience3 faites, en plaçant l'explosif en vase clos. Le chapitre quatrième contiendra nos expériences sur les amorces. Un cinquième et dernier chapitre sera consacré au conclusions. Des pièces annexes contiennent le tableau résumé de nos expériences, et deux notes, purement théoriques, ré: digées par MM. Mallard et Le Chatelier.
I. Amorces. Nous reviendrons sur la question des amorces dans un chapitre spécial. Il nous suffira ici de dire que les amorces renforcées à 1gr,5 et 2 grammes de fuhninate de mercure n'allument pas les mélanges grisouteux, taudis que les amorces renforcées à 5 grammes les allument. Nous nous sommes presque constamment servis d'amorces renforcées à 1gr,5 seules ou associées en nom. bre plus ou moins grand. La détonation était provoquée par un fil que portait au rouge un courant électrique,
Il. Explosifs déjà connus. Nous avons expérimenté successivement les explosifs suivants, déjà connus et employés 1° La poudre ordinaire de mine ; 2° Le coton-poudre de guerre, d'une teneur en azote correspondant à la production de 205 centimètres cubes de bioxyde d'azote, pour 1 gramme de matière, dans l'analyse par le procédé Schloosing; comprimé fortementen cubes de 28 grammes ;
30 Le coton-poudre de mine, d'une teneur en auto correspondant à 193 centimètres cubes de bioxyde d'a
EMPLOI DES EXPLOSIFS EN PRÉSENCE DU GRISOU. 227
zote; comprimé fortement en cartouches cylindriques de 30 grammes
40 Le coton-poudre, encore moins nitré, titrant 173 centimètres cubes de bioxyde d'azote, en cartouches comprimées de 50 grammes ;
5° La dynamite n° 1 de Vonges, contenant 25 p. 100 de Randanite ;
6° La dynamite n° 0 de Paulilles ; 7° La dynamite à l'ammoniaque de Paulilles ; '8° La dynamite-gomme de Paulilles ; 9° La dynamite-gélatine de Paulilles ; Toutes ces dynamites en cartouches de 50 grammes ; 10° L'explosif Favier ; 11° La hellhoffite ;
12° La poudre pyroxylée du Moulin-Blanc, analogue à la poudre Schulze, contenant du coton-poudre et de l'azotate de baryte ; en cartouches fortement comprimées de 50 grammes ;
13° Une poudre, de composition analogue, fabriquée à la poudrerie belge de Wetteren ;
140 Un explosif, de composition encore analogue, forme d'un mélange de coton - poudre et d'azotate de baryte ;
150 La bellite, proposée récemment par M. Lamm.
La facilité avec laquelle la dé1° Poudre de mine. flagration de la poudre ordinaire allume le grisou est tellement connue qu'il nous a semblé peu utile de faire porter nos recherches sur ce point.
Nous avons seulement constaté qu'une cartouche de 30 grammes de poudre suspendue au milieu d'une sorte de poche cylindrique en papier imperméable, remplie d'eau (cartouche Settle), a communiqué, en détonant, le feu au grisou. Les dispositifs nombreux, proposés à diverses reprises pour remédier au danger de la poudre