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COMMISSION DES SUBSTANCES EXPLOSIVES.
EMPLOI DES EXPLOSIFS EN PRÉSENCE DU GRISOU. 271
tité de chaleur totale dégagée par l'explosion n'est plus 5,2 0,21. que de 24,5 Le rendement mécanique qui, avec le bourrage ordinaire était de 1/3 environ, n'est donc plus que de 1./`
fois qu'elle est placée dans une éprouvette en verre et
environ (i).
bourrée, allume le grisou, tandis que, dans les mêmes conditions, la dynamite tassée ne l'allume pas. Il faut tirer de là cette conclusion très importante dans
On peut se rendre compte de cette différence en remarquant que, la densité de chargement étant diminuée, les gaz de l'explosion se détendent dans l'éprouvette en étain avant de venir presser les parois, tout en conservant leur température, puisqu'il n'y a pas de travail produit.
bourrée dans ce tube de plomb comme nous venons de le dire.
Par une raison tout à fait analogue, de la dynamite versée simplement
dans un tube de plomb de 32inni/42mm, puis
la pratique, qu'il faut toujours tasser et bourrer avec soin bien que sans exagération, les explosifs dans le trou de mine; ils travaillent mieux et sont moins dangereux.
La pression exercée par les gaz sur les parois de l'é-
En faisant varier la forme du vase qui contient l'ex-
prouvette étant moindre, ces parois sont projetées avec
plosif, on ne modifie pas la densité de chargement, mais
une moindre énergie, acquièrent une force vive moins
on fait varier le travail imposé à l'unité de volume du
considérable, d'où résulte une production plus faible de travail mécanique (voir note B). Il suit naturellement de là que la température des gaz. après la destruction du tube, est moins diminuée et, par conséquent, plus élevée que dans les conditions normales de bourrage. Dans les conditions précédentes, avec l'éprouvette en verre dans le tube en étain de 25mm/40", on trouve que la température des gaz de l'explosion, après le travail mécanique effectué, est égale à 2.520°. Les gaz de l'explo-
gaz que produit la détonation. En aplatissant le tube, par exemple, on augmente ce travail. On s'explique ainsi ce fait observé que de la dynamite enfermée dans un tube en plomb, à section circulaire de 30r""14011m, enflamme le gaz, tandis que l'inflammation ne se produit plus lorsque le même tube est aplati. Nous venons de voir que les gaz de la détonation, au sortir du tube d'étain de 25/40 qui contient l'éprouvette en verre remplie de dynamite, doivent posséder une tempé-
sion qui n'allumaient pas le grisou dans les conditions normales de bourrage, peuvent donc l'allumer dans les conditions nouvelles. C'est ce qu'on a vérifié avec lui
gaz, mais l'effet doit être sur le point de se produire, car, avec un tube de plomb de 27/40, l'inflammation a lieu.
tube de plomb de 27"/40' Une cartouche de 30 grammes de dynamite, qui, bourrée dans le tube métallique à la façon ordinaire, n'allume pas le grisou, l'allume toutes les
d'inflammation est un peu supérieure à 2.500°. Nous l'avions, par une autre voie, trouvée comprise entre 2.150° et 2.280°. Le désaccord entre ces deux déterminations ne paraitra pas considérable, si l'on songe aux causes d'erreur
rature de 2.500° environ. Ils n'allument pas encore le
Nous trouverions ainsi que la température apparente
nombreuses qui peuvent les affecter. Celle que nous venons (1 Cette expérience montre qu'on n'a pas d'avantage à place l'explosif dans une cavité plus ou moins élargie, comme on la proposé souvent dans le but d'augmenter l'effet utile de cet explosif.
de faire en dernier lieu est en particulier fonction de variables très nombreuses, telles que les dimensions de l'éprouvette en verre, le vide laissé entre les parois de