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DANS. LA RÉGION D'HUELVA.
L'INDUSTRIE DU CUIVRE
sence du chlorure de sodium, il se produit nécessairement les réactions suivantes 2 Fe0S0, + 2 NaC1 + 30 = Fe203 + 2 Na0S03 + 2C1 Fe2033S03 + 3 NaC1 + 30 = Fe202 + 3 Na0S03 + 3C1,
et le chlore ainsi obtenu donne avec les sulfures de fer et de cuivre des chlorures Fe2C13 et Cu Cl. En sorte que le minerai grillé contient Fe 0S03, Fe203 3S03, CuOS03,
Fe' Cl' et Cu CI, avec un excès de Na Cl qui achève de transformer le sulfate de sesquioxde Fe203 3S03 en Fe' C13 et que, dans les bassins où on le lavera avec le menu cru, il cédera ces divers corps aux eaux de lavage. Les eaux recueillies, après leur passage sur ces tas chargés de sel marin, contiennent en outre déjà des chlorures; d'autre part, dans le minerai, le cuivre existe à l'état de bisulfure CuS et de protosulfure Cu2S. On doit dès lors obtenir Cu S + Fe3CI3 S + Fe, C13
2 FeC1 + Cu Cl
S
2 FeC1 + Cu' Cl+ S,
le perchlorure de fer dissolvant ainsi le cuivre en laissant la pyrite de fer presque inattaquée comme dans la théorie du procédé Doetsch. Il ne restera plus ensuite qu'à opérer la cémentation comme d'habitude. 20 Traitement des minerais de moins de 2,75 p. 100. La méthode appliquée à ces minerais qui forment la grande majorité de l'extraction est celle de cémentation artificielle avec addition de sel marin. Elle comprend : a. grillage ; b. lavage ; c. cémentation; d. traitement de la cascara a. Grillage. Le grillage se fait en teleras ; les teleras sont de simples tas de minerai en forme de tronc de pyramide, ayant 3 mètres de haut et des dimensions de base variable, soit 6 mètres sur 8 mètres pour 800 tonnes de minerai, soit 9 sur 8 pour 1.200 tonnes.
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A la base, on commence par ménager un certain nombre de carneaux couverts avec de gros blocs, 3 dans la longueur, 1 dans la largeur de 0rn,50 sur 0r°,50 qui servent à l'allumage et correspondent avec des cheminées verticales, 2 pour 800 tonnes, 3 pour 1.200 tonnes. Au-dessus on charge le minerai en fragments un peu plus gros qu'une noix en le mélangeant à mesure avec une certaine quantité de sel Marin (deux wagons, soit 14 tonnes, pour 800 tonnes de pyrite) et l'on en saupoudre les tas. Puis on met le feu avec un peu de bois et le grillage continue ensuite tout seul par la chaleur que développe la combustion du soufre. Il suint de quelques surveillants pour une très grande étendue de teleras.
La théorie de l'opération est connue. Il se fait à la surface des fragments de pyrite une croûte de sulfates et au centre une concentration de cuivre en un noyau qui peut, si l'on n'y prend garde, devenir gênant pour la dissolution. D'après Gruner, l'explication de ce dernier fait est la suivante : la croûte extérieure devient, en se sulfatant par oxydation, plus poreuse et laisse passage à l'oxygène qui progressivement pénètre vers le centre du noyau non altéré. Cet oxygène, en brûlant le soufre, produit dans la zone intermédiaire entre la croûte et le noyau de la chaleur ; celle-ci a pour effet de transformer par simple, calcination, le bisulfure primitif de la pyrite en Fe S, d'où volatilisation de soufre reprenant à la croûte
son oxyde de cuivre pour en faire du sulfure qui s'unit
au Fe S de cette zone intermédiaire en une véritable matte.
En sorte que le cuivre est sans cesse ramené dans
cette zone de plus en plus rapprochée du centre à mesure
que l'opération avance, et que finalement une grande partie du métal semble se concentrer dans le noyau cen-
trel non altéré. C'est même une conséquence de ce fait qui empêche de