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NOTE SUR LES RONDELLES BELLEVILLE.
NOTE SUR- LES RONDELLES BELLEVILLE.
500 kilogrammes pour le n° 2). Une vérification rigoureuse demanderait une similitude plus accusée. Le tableau précédent permet beaucoup d'autres vérifications.
On remarquera que les charges maxima calculées sont bien comprises dans les intervalles des charges d'aplatissement brusque constatées. Le calcul (formule 10) indique que les rondelles renversées doivent avoir 3 millimètres de flèche, pour le n° 2, et 41'11'1,5, pour le n° 3. Ces chiffres concordent bien avec
ceux de l'expérience (2,75 à 3, et 4), surtout si on remarque que les rondelles n° 3 avaient perdu 1/2 millimètre de leur flèche après l'essai, et qu'il y aurait lieu, par conséquent, de tenir compte de cette circonstance dans le calcul. J'ajouterai d'ailleurs qu'on observe, sur les rondelles retournées, une déformation nette de la méridienne. Notre formule n'est donc plus applicable ; elle ne donne qu'une idée approximative du phénomène. Le calcul montre encore (formule 11) que, pour faire revenir les rondelles n° 3 à leur forme primitive, il faut exercer sur elles un effort de 225 kilogrammes, ce nombre s'accorde assez bien avec ceux qui sont inscrits dans le tableau.
Comparaison des courbes. - Dans ce qui précède, nous venons d'éprouver la formule sur certains points particuliers. On a une vérification d'ensemble plus décisive par la comparaison des courbes qu'elle donne avec celles qui traduisent les observations. Le tableau annexe C, qui renferme la plupart des observations faites à l'usine d'Assailly, permet à chacun cette comparaison. Elle se trouve toute faite dais les fig. 5, 6, Pl. I, et 1, 2, 3, Pl. II,
et pour un grand nombre de rondelles prises au hasard dans ce tableau. On a porté en abscisses les charges, exprimées en tonnes, et en ordonnées les flèches
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correspondantes, exprimées en millimètres pour une seule rondelle, ou en centimètres pour cinq couples de rondelles. Les courbes continues sont celles que donne la formule (4), où on fait E -= 20.000 kilogrammes ; les courbes pointillées joignent les points qui résultent des observations. fig. 6 Pl. I et 1 Pl. II se rapportent aux rondelles 2, 3, 4, 5, 8, 13, 15 (*), 16, 17, 19, 23, 27, 28, 29,
Les
30, 31 du tableau annexe C. La fig. 2, Pl. II, aux rondelles n°5 32, 34 (**), 36 de ce tableau. La fig. 3, Pl. II, aux rondelles nos 5, 10 et 11, prises, au hasard, dans le mémoire de M. Morandiere. Enfin, la fig. 5, Pl. I, se rapporte aux rondelles nos 1, 2 et 3 dont il a déjà été question précédemment, page 23. Ces graphiques montrent que, à part quelques excep-
tions, les courbes résultant de la formule s'accordent parfaitement bien, dans la partie moyenne, sur la moitié de leur longueur à peu près, avec les courbes expérimentales. Elles traversent presque toujours leurs sinuosités. Les écarts sont généralement inférieurs à 5 p. 100. On
peut notamment remarquer les courbes 2, 17, 19, 29, de la fig. 6, Pl. I; les courbes 13, 28, de la fig. 1, Pl. II, et celles de la fig. 3, Pl. II. Parmi les exceptions, il y en a qui proviennent manifestement d'une notable erreur d'appréciation sur la flèche initiale. On peut citer, à cet égard, la courbe n° 16 de la fig. 6, Pl. I, et celles de la fig. 2, Pl. II. Il suffirait de diminuer légèrement les flèches initiales pour que les courbes théoriques soient aussi correctes que les précé-
dentes. D'autres exceptions, au contraire, - 3 et 5, (*) Cette rondelle n° 15 est celle marquée a dans le tableau annexe B.
(**) Ces rondelles n°' 32 et 34 sont celles marquées b et c
dans le tableau annexe
B.