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SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT BELGE.
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machinistes instructeurs, et un chef d'atelier, qui fait aux mécaniciens des cours théoriques.
Il doit toujours y avoir au moins 10 centimètres d'eau au-dessus du ciel du foyer ; en rampe, la hauteur d'eau est augmentée de quelques centimètres pour ne jamais découvrir l'extrémité des tubes supérieurs.
III. SERVICE DES MÉCANICIENS.
Les locomotives circulant à vide ou peu chargées, marchent sans détente, et la vitesse est régularisée par
Nous avons vu Prescriptions générales du service. journalière du service des mécaplus haut que la durée d'un peu plus de onze heures. niciens était en moyenne Les principaux points sur lesquels ils doivent pendant ce temps porter leur attention sont, comme en France, les suivants
Entretien en parfait état de toutes les parties de la
machine; -Visite minutieuse et fréquente pendant les heures de service; Observance immédiate de tous les signaux; Attention constante sur la route ; Ralentissement aux points dangereux; Observation des prescriptions spéciales relatives aux. lignes à simple voie ; Conduite régulière des trains dans les délais voulus. Avant de passer machinistes de route, les mécaniciens, subissent un examen pratique sous la surveillance d'un machiniste instructeur. La priorité pour l'avancement est accordée à ceux qui sont d'une conduite éprouvée, qui ont le plus d'instruction
et qui, en service et à l'atelier, sont reconnus les plus aptes dans la réparation des machines. Les mécaniciens sont placés : dans les remises et ateliers, sous les ordres des fonctionnaires qui dirigent les ateliers ou de leurs délégués ; en route, sous la direction des chefs-gardes (et ils ont les serre-freins sous leurs ordres immédiats); dans les stations, sous l'autorité des chefs ou sous-chefs de station.
le modérateur ; il en est de même lorsqu'une grande vitesse
doit être donnée. Le tuyau de décharge est toujours maintenu le plus ouvert possible pour diminuer la contrepression. Les purgeurs sont ouverts quand le modérateur est fermé ; de même le robinet souffleur, tant aux points d'arrêt qu'aux endroits de ralentissement. On s'abstient autant que possible de charger le foyer pendant les arrêts ou lorsqu'ils sont proches. Le mécanicien doit arriver au terme du voyage avec beaucoup d'eau dans la chaudière et peu de combustible sur la grille, de façon à préparer la machine au station-
nement et à pouvoir retourner facilement le feu pour enlever les mâchefers ; il doit conserver assez de pression,
pour pouvoir arrêter en cas de besoin, et assez de feu, pour faire les manoeuvres commandées.
Le mécanicien consigne chaque jour dans un registre
spécial ses observations sur l'état et la marche de la machine et du tender, la manoeuvre des freins du train, et toutes autres particularités. En fait, de même qu'en Amérique, le travail du dépôt est le plus restreint possible, pour augmenter le service sur la ligne. Ce n'est que les jours où le mécanicien ne roule pas, qu'il exécute, avec l'aide de son. chauffeur, les menues réparations, et dirige le lavage de la chaudière. Celui-ci a lieu en moyenne après 5 à 7 séries. Dans le service des manoeuvres, les mécaniciens ne se mettent en marche que sur un ordre verbal du chef ou sous-chef de station, ou sur le signal 'réglementaire d'un ouvrier manoeuvre ; ils sont toujours accompagnés