Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
78
SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
Importance des primes ci-dessus. En 1886, les primes d'économie et de régularité se sont élevées à la somme totale de 555.400 francs. D'un autre côté, il 'a été payé pour salaires, indemnités, primes, frais de découcher, etc., des mécaniciens et des chauffeurs la somme de 4.796.900 fr.
Les primes se sont donc élevées en moyenne à 13 p. 100 des salaires et indemnités.
Primes du personnel de surveillance des ateliers et remises de la traction. Les agents de surveillance des ateliers et remises de la traction, dont les fonctions sont de nature à exercer une influence appréciable sur la consommation des matières employées pour l'alimentation et la lubrification des locomotives, participent aux primes instituées en vue de réaliser des économies dans l'utilisation de ces matières. Cette participation est basée pour chaque remise sur la différence entre les allocations totales et les consommations réelles. Les primes sont calculées à raison de 0,06 par 100 kilogrammes de charbon, et 0f,05 par kilogramme de matières de graissage. Elles peuvent être réduites comme les précédentes par suite des nécessités budgétaires. L'attribution de ces primes est déterminée d'après les règles suivantes I. Économie de combustible. Les primes d'économie de combustible dévolues au personnel de surveillance de chaque remise sont subdivisées en deux parts égales. La première part ou « prime d'entretien » revient intégralement au chef de remise. La seconde part ou « prime de réparation » est acquise aux ateliers centraux ou secondaires qui ont effectué des réparations « grandes, moyennes ou secondaires » aux locomotives appartenant aux diverses remises. La répartition de la prime de réparation d'une remise
DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT BELGE.
79
est faite entre tous les ateliers ayant concouru aux réparations des locomotives de cette remise, au prorata du coût des réparations exécutées par chacun d'eux, combiné avec la durée de celles-ci. La part de la prime de réparation attribuable à chacun des ateliers centraux est elle-même ainsi partagée 50 pour 100 au chef d'atelier ;
15 pour 400 aux contremaîtres de montage ( à subdiviser également entre tous); 35 pour 400 aux autres contremattres et brigadiers (à subdiviser d'après leur coopération).
La part de la prime attribuée à chacun des ateliers secondaires est partagée par moitié entre le chef de remise et le contremaître, et attribuée en entier au premier s'il n'y a pas de contremaître. De plus, les machinistes instructeurs attachés aux remises bénéficient d'une prime d'économie de combustible correspondant pour chaque poste de ces agents à 40 p. 100 des primes d'entretien à allouer aux chefs de remise dont relèvent les machines soumises à leur surveillance. Cette
prime est répartie d'une manière égale entre les machinistes instructeurs d'un même poste. II. Économie de matières de graissage. Les chefs de remise reçoivent l'intégralité des primes obtenues dans l'emploi de ces matières. Les contremaîtres de cours, spécialement chargés de l'examen et de la réparation des appareils de graissage des locomotives, des mèches, etc., reçoivent une prime équivalant pour chaque remise à 65 p. 100 de la prime de graissage allouée à leurs chefs de remise.
Indemnité spéciale aux mécaniciens de gare. Les chefs de service peuvent allouer directement aux mécaniciens de gare qui se sont distingués dans les manoeu-
vres par leur prudence, de manière à éviter les acci-