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SERVICE. DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
tance, la ductibilité et l'homogénéité supérieures des tôles
d'acier. Les conditions imposées par l'État belge aux tôles de fer exigent un métal puddlé de la fabrication la plus soignée, et l'emploi de ces tôles dans les chaudières de locomotives paraît avoir atteint une perfection difficile à dépasser.
Détails de construction des chaudières. Le corps cylindrique se compose de trois viroles d'égal diamètre,
placées bout à bout. La ligne de rivure horizontale de chaque virole, située à peu près à la hauteur de l'axe de la chaudière, est munie d'un double couvre-joint d'acier; c'est en effet la ligne la plus dangereuse. Chaque clouure
DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT BELGE.
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vaporiser en se rendant aux cylindres. Le double tiroir vertical dont est munie la prise de vapeur a aussi donné de bons résultats sous le rapport du séchage de la vapeur. Enfin le dôme, qui sert de trou d'homme, est maintenu sur son socle par quarante boulons de 20 millimètres de diamètre. Tandis que l'épaisseur du socle est de 17 millimètres, celle du dôme hémisphérique est sans inconvénient réduite à 10 millimètres. On ne chanfreine pas les tôles des chaudières, et on leur applique le matage anglais. Ces tubes sont généralement en Tubes à fumée. laiton composé de 70 de cuivre et de 30 de zinc, avec une tolérance de 2 p. 100 en plus ou en moins. Dans les ma-
y est formée de deux rangées de rivets alternants. Les
chines récentes, on a employé des tubes en fer, avec
viroles sont au contraire réunies par un seul couvre-joint
bouts' de cuivre brasés du côté du foyer. Le diamètre intérieur des tubes varie, suivant les types de Machines, de 40 à 45 millimètres. Leur épaisseur est
d'acier, réuni à chaque tôle par un rang de rivets : les rivets des deux tôles sont tantôt concordants, tantôt alternants. Les détails de la fig. 4, Pl. IV, rendent compte de ces dispositions. La virole antérieure, qui supporte le dôme de vapeur,
est réunie à la plaque à tubes de boîte à fumée par une cornière circulaire de 25 millimètres d'épaisseur : cette cornière porte en effet trois rangs de rivets, dont deux alternants la réunissent à la virole. La plaque tubulaire est elle-même emboutie sur tout son pourtour pour se raccorder avec la boîte à fumée. La prise de vapeur se trouve donc située vers l'avant de la machine, loin de la région où l'ébullition est la plus tumultueuse et l'entrai-
toujours de 2",5 d'un bout à l'autre. Ils peuvent être, au gré du fournisseur, avec ou sans soudure, mais ils doivent avoir supporté une pression hydraulique intérieure de 8 atmosphères sans présenter aucune fuite ni fissure. On les soumet ensuite à l'épreuve du mandrin ils doivent alors s'élargir de 3 millimètres sans présenter aucune fissure.
Les tubes sont disposés par rangées verticales. Intro-
duits dans les tôles tubulaires, ils débordent de. 5 à
tubulaire. On est ainsi assuré que l'eau entraînée est
6 centimètres : on les coupe à longueur, et on mate au marteau leurs bords contre la tôle. On pratique ensuite le dudgeonnage, souvent au moyen d'un appareil qui, grâce à un cône central susceptible d'un mouvement de translation suivant son axe, agit à la façon d'un mandrin universel, et peut être employé pour des tubes de diamètres divers. On termine en enfonçant du côté du foyer seulement, une virole d'acier légèrement conique intro-
relativement chaude, et a par suite quelque chance de se
duite à l'aide d'une chasse.
nement de l'eau la plus considérable. De plus l'eau vapo-
risée dans la région froide des tubes ne peut se rendre directement à la prise de vapeur, à cause d'une tôle horizontale qui recouvre vers leur extrémité les tubes supérieurs, et qui sert en même temps à consolider la plaque
Tome XVII, 1890.