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SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT BELGE.
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dra la trajectoire orthogonale de ces courbes ci. Or il est facile de se rendre compte qu'au voisinage du plan de striction AB, l'allongement auquel ont été soumises les fibres est d'autant plus grand qu'elles sont plus voi-
les principaux sont ceux de Malines, Mons, Gendbrugge, Bruxelles (quartier Léopold) et Jemelle, chargés des travaux d'entretien et des réparations grandes, moyennes et petites du matériel;
sines de la fibre centrale. Si on développe la fibre ab sur la tangente en b, sa longueur aib sera moindre que celle des fibres suivantes, puisque la courbe aa, est toujours
3° Les ateliers des lignes, établis dans de grandes remises, et chargés des petites réparations et de l'alimentation des machines qui leur sont attachées ; 4° Les remises et les postes de visite et d'entretien du matériel établis dans les stations ; 5° Les travaux de renouvellement, de reconstruction et de réparation du matériel de traction et du matériel de transport, confiés à l'industrie privée ; 6° Les décomptes avec les administrations étrangères
située à l'intérieur 'de la courbe .(3. Les efforts qui se développent dans les fibres centrales sont donc prédominants, tant qu'on reste assez près du plan de striction
pour que le sens de la courbure des fibres n'ait pas changé. X. DÉPENSES DES SERVICES DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION.
L'administration des chemins de fer de l'État belge a adopté, depuis 1886, un nouveau mode de comptabilité des dépenses de la traction et du matériel, destiné à jeter beaucoup de clarté sur ces matières. Les dépenses sont rattachées d'un côté à leur objet ou catégorie, de l'autre aux services qui les ont effectuées. On peut donc facilement les récapituler à chacun de ces points de vue. Répartition des dépenses entre les services.
Les ser-
vices sont au nombre de sept. 1° Les services centraux, comprenant : (a) la direction centrale du matériel et de la traction; (b) les districts de la traction et le service des voitures (chefs de districts, leurs adjoints et leur personnel de bureau); (c) la commission de réception et son service des essais, le service des approvisionnements et son économat, et les dépôts ressortissant à la direction de la traction et du matériel (le magasin central excepté); 2° Les ateliers centraux, au nombre de douze, dont
pour avaries au matériel;
7° La part afférente au service de traction et d'entretien du matériel, des décomptes avec les administrations
étrangères pour l'usage en commun de stations, bifurcations et voies.
Répartition des dépenses en catégories. Les dépenses effectuées par chacun de ces services se répartissent en trente-deux catégories, communes aussi aux voies et travaux et à l'exploitation. Ces catégories sont, comme il suit, réparties en sept grandes classes. On remarquera que les dépenses des catégories 9, 28 et 29 ressortissent forcément à deux classes différentes. Les chiffres placés à la suite de chaque catégorie indiquent le montant des dépenses des sept - services dans cette catégorie, pour l'exercice 1886. Les ateliers centraux et ceux des lignes y ont généralement la part de beaucoup la plus grosse. Le détail est donné, quand il présente quelque intérêt, par les chiffres entre parenthèses (SC, services centraux ; AC, ateliers centraux, etc.; RP, remises des stations et postes de visite ; AL, ateliers des lignes.)