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ressources inconnues ou provisoirement délaissées, et de donner à notre industrie, à notre agriculture, par la gén. °
LES CHEMINS DE FER DÉPARTEMENTAUX.
LES CHEMINS DE FER DÉPARTEMENTAUX.
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- en des transports à bon marché, le moyen de lut.
ter contre des concurrences extérieures, que la diffusion des.chemins de fer dans tous les pays, et les progrès, si
coreitél>ables depuis vingt ans, de la navigation maritime,
ont rendues singulièrement redoutables. Pour arriver à ce résultat, pour que les chemins de fer sillennent progressivement toutes les parties du territoire, desservent dans un avenir plus ou moins éloigné tous nos chefs-lieux de canton, et les relient aux grandes artères qui ne peuvent pénétrer jusqu'à eux, il faut nécessairement adopter des types nouveaux en relation avec les ressources locales, avec l'importance, modeste 'en général, du trafic à desservir, recourir à des systèmes éc.onomiques de construction et d'exploitation. Économiques, disons-nous. Ici il faut s'entendre Il n'y a pas, à proprement parler, de systèmes éconoiniques, ni de construction ni d'exploitation. Il y a des lois et des cahiers des charges permettant de construire et d'exploiter économiquement, en réduisant et modérant des exigences, naturelles pour les grandes artères, mais déjà fort exagérées même pour un très grand nombre des lignes comprises dans le réseau d'inté. rôt général exploité par les grandes compagnie. Sous ce
rapport, un pas a été fait et un progrès réalisé par les cahiers des charges de 1881 qui peuvent être encore simplifiés.
Convenance de la voie étroite.
Il y a surtout à pro-
portionner l'importance de l'outil avec celle du trafic qu'il est appelé à desservir et, sous ce rapport, on a terriblement dépassé le but. Que de lignes ont été concé. dées, en France et en Algérie, avec l'obligationde les construire à la voie de lm,45, qu'il aurait suffi de construire
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avec une voie de 1 mètre et même de 0m,60. Ce sont des errements dans lesquels il est impossible de persévérer. Nécessité des petites compagnies.
L'opinion, depuis
quelques années, se prononce énergiquement dans ce sens. La dernière Chambre s'en est fait l'écho, en deman-
dant, pour faciliter et hâter la réalisation du trop vaste programme de 1879, la transformation à voie de 1 mètre d'un grand nombre des lignes concédées aux grandes compagnies par les conventions de 1883. Cette solution ne nous paraît pas pratiquement réalisable. Sans doute, il n'y a théoriquement aucune difficulté à ce qu'une grande compagnie exploite deux réseaux, l'un à voie large, l'autre à voie étroite. Sans doute, bien que cela rompe d'une manière fâcheuse l'uniformité de ses procédés d'exploitation, elle pourrait avoir deux types distincts de matériel, deux types de règlements d'exploitation, localiser sur un réseau à voie étroite un personnel spécial, autrement recruté, obéissant à des règles plus simples. Tout cela ne serait pas sans inconvénients, mais serait possible. Mais elle aura toujours à se défendre contre son titre de grande compagnie, contre l'inévitable tendance de l'État, du public, d'exiger d'elle comme minimum ce qu'on n'oserait jamais demander comme maximum à une compagnie locale, protégée par sa faiblesse même ;
l'exploitation économique lui serait forcément
rendue impossible.
Les petits chemins de fer aux petites compagnies. Telle est la loi raisonnable et nécessaire ; aux compagnies locales que chacun, refrénant ses ambitions, aide de son mieux à vivre, parce qu'il en connaît les modestes ressour-
ces, qui prennent leurs attaches, leurs racines, leurs intérêts, leurs affections dans le coeur même du pays auquel elles apportent la vie, sans risquer pour cela d'y compromettre la leur propre.