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356 APPAREILS EMPLOYÉS DANS LES MINES ALLEMANDES
tige G et ne l'abandonne, pour permettre l'ouverture de la barrière, que lorsque le galet x, fixé sur l'essieu I, est venu, en abaissant la came P,, déterminer la rotation de l'axe À, sur lequel le crochet P, est calé. Lorsque, après le passage du chariot, la barrière aura été refer mée, la saillie de la partie inférieure de la tige G viendra d'elle-même reprendre sa place sous le crochet P tandis que celui-ci sera ramené au-dessus de cette saillie par la rotation de l'axe À, que la came P,, abandonnée après l'éloignement du galet x à l'action de la gravité, fera tourner dans le sens inverse du déplacement précédent. Le crochet S s'oppose d'ailleurs, en raison de sa forme, aussi bien à la montée qu'à la descente du chariot porteur, lorsque l'essieu I s'y trouve engagé. On voit donc lorsque le chaque : 10 on ne peut ouvrir la barrière que riot porteur se présente au niveau correspondant ; 20 le chariot porteur ne peut se mettre en mouvement, soit dans un sens, soit dans l'autre, que lorsque la barrière a été fermée. Arrêt de chariot, système de Gerhard.
L'arrêt de chariot
de Gerhard, qui doit son nom à la houillère du district de Sarrebrück où il est en usage, est destiné à arrêter les chariots montant le long d'un plan incliné à câble sans fin, dans le cas où le câble viendrait à se rompre. Le dispositif
est représenté par les lig. 5 et 6 de la Pl. X, dont l'une donne une projection sur un plan perpendiculaire à la direction des rails, et l'autre une projection sur un plan parallèle à celui de ces mêmes rails. La voie V, est celle des des chariots pleins qui montent, et la voie Y, celle vides qui descendent. L'axe horizontal a porte entre rails de la voie Y, deux leviers b1b qui tournent libre. ment autour de cet axe et que les contrepoids 9,g, main. tiennent normalement relevés; Ils peuvent s'abaisser vers l'amont du plan incliné, mais ils ne peuvent s'abois. ser vers l'aval, parce que les contrepoids 91g1 viennent
EN VUE DE PRÉVENIR LES ACCIDENTS.
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buter contre la traverse T de la voie. Il en résulte qu'ils s'effacent sans difficulté sous la pression des chariots montants, et qu'ils s'opposent à la descente des wagonnets sur la voie V,. Les leviers b2b2, qui se trouvent entre
les rails de la voie V1, sont, au contraire, calés sur l'arbre a, et sont normalement couchés sur le plan même
de la voie. Ils sont maintenus dans cette position par le levier t qui presse sur le levier g calé sur l'arbre a. Le levier lest fixé à l'extrémité inférieure d'un axe vertical k, qui porte en t un levier articulé formé de deux parties an et n; la partie n est calée sur l'arbre k et porte à son extrémité un boulon vertical, qui sert d'axe de rotation à la partie an, et un butoir, qui empêche la partie na
de tourner vers l'aval du plan, tout en la laissant exécuter sa rotation du côté de l'amont. Les chariots, montant sur la voie V1, effacent donc la partie an, contre laquelle ils viennent buter, sans que la partie n soit déplacée, tandis que la descente sur la voie V, d'un wagonnet, abandonné à lui-même après rupture de câble, repoussera vers l'aval du plan la partie an, qui, rencon-
trant le butoir de la partie n, entraînera celle-ci, et par suite fera tourner l'axe k; le levier t ainsi déplacé ne pressera plus le levier g, et les poids g1q2, fixés sur les leviers bA, pourront redresser ces derniers, c'est-à-dire fermer la voie V,. Les arrêts de chariot sont placés de 40 en 40 mètres. Le levier h, auquel on attache un fil de fer de jonction, permet d'établir entre eux la solidarité qui est nécessaire pour obtenir leur fermeture simultanée en cas de rupture de câble. IV. APPAREILS RELATIFS AU SERVICE DE L'AÉRAGE.
Indicateur de dépression système Gerhard. Cet appareil, qui fonctionne aux mines de Dudweiler, sert à évaluer la