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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL
DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.
d'un foyer clos soufflé poussent d'abord un piston moteur ; pendant le retour, ils passent d'un côté à l'autre de ce piston dans le cylindre; ils sont refroidis par une circulation et une injection d'eau et leur pression s'a-
universelle de 1889, a décrit vingt-cinq moteurs parmi ceux exposés, en nombre un peu plus grand. Nous les voyons employés dans trois cas différents : en premier lieu, comme petits moteurs, propres, commodes, sans dangers, avantageux pour l'emploi intermittent par la facilité de les mettre en marche et de les arrêter sans
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baisse au-dessous de celle de l'atmosphère, de sorte que, pendant une nouvelle course du piston, la contre-pression sur ce piston se trouve réduite pendant une partie du trajet.
Nous arrêterons ici cette description sommaire de quelques exemples choisis parmi les types si nombreux
de moteurs à air chaud, types dont un grand nombre n'existent, d'ailleurs, qu'à l'état de projet. C'est surtout sous la forme de moteurs à gaz, examinés au chapitre prochain, que les moteurs à air chaud se sont développés. CHAPITRE II. MOTEURS A GAZ.
Si, pour les moteurs à air chaud, nous avions à signaler quelques applications récentes, nous avons à enregistrer, pour les moteurs à gaz, une extension considérable, qui porte et sur le nombre et sur la puissance
des machines. Ainsi que nous venons de lé dire, les moteurs à gaz ne sont qu'une variante des moteurs à air chaud : nous avons vu introduire le combustible solide dans le cylindre moteur même de ces machines ; on conçoit qu'il est plus commode d'y faire pénétrer un combustible gazeux, transformant ainsi le moteur à air chaud de notre troisième catégorie en moteur à gaz. La multiplicité des moteurs à gaz à l'Exposition de 1889, la grande puissance de certains de ces moteurs, montrent la faveur dont jouit aujourd'hui ce type de machine. M. Witz, dans la Revue technique de l'Exposition
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c'est à peu près exclusivement sous cette forme et pour cet usage qu'ils sont cités, en 1878, par M. B. de la Goupillière (Annales, 7e S., t. XVI, p. 187); en second lieu, les mêmes raisons de commodité, de propreté, de facilité du service les font parfois adopter aujourd'hui pour les puissances assez grandes de 50, 60 chevaux, surtout lorsque l'emplacement disponible est très restreint, malgré le prix élevé du gaz d'éclairage dans bien des villes : tel est souvent le cas des moteurs pour l'éclairage électrique des théâtres et autres établissements publics ; les propriétaires d'usines à gaz cherchent, dans l'emploi de ces moteurs, une compensation à la suppression de l'éclairage direct par le gaz. Les . applications du troisième genre, encore assez rares, il est vrai, sont les plus importantes pour le théoricien, car elles font entrevoir une transformation possible des puissants moteurs actuels de l'industrie (c'est, d'ailleurs, toujours avec une grande réserve qu'il faut préparatifs ;
faire des suppositions en pareille matière): je veux parler de l'emploi de grandes machines à gaz, dépassant par-
fois la puissance de 100 chevaux, montées au lieu de machines à vapeur sans autres motifs que l'espoir d'une économie dans l'emploi. Ces machines consomment quel-
quefois du gaz d'éclairage ordinaire, mais distillé dans l'usine même où elles sont montées, et plus souvent un combustible gazeux obtenu par l'action de l'air et de la vapeur d'eau sur le charbon. Pour la description détaillée des moteurs, nous renverrons le lecteur à deux livres français importants sur