Annales des Mines (1890, série 8, volume 17) [Image 232]

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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL

DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.

à vapeur et l'on y voit l'eau se condenser et s'évaporer suivant les phases de la distribution. L'espace annulaire entre les deux cylindres de verre est plein d'air et sert d'enveloppe isolante. Une modification récente de l'appareil a pour but de permettre la mesure du nombre de

une dérivation spéciale de vapeur dont l'installation peut être plus compliquée. La vapeur arrive alors plus humide dans le cylindre. Nous dirons plus loin quelques mots à ce

calories cédées à une paroi en fonte qui remplace le verre.

intérieur, en établissant la communication avec la machine pendant l'une des phases seulement de la distri bution. Le révélateur de M. Donkin est décrit et figuré dans le Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse,

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sujet.

Dans les machines à un cylindre, on ne peut guère adopter que l'une ou l'autre de ces deux dispositions ; mais deux ou plusieurs cylindres successifs se prêtent à des combinaisons bien plus variées pour l'alimentation des enveloppes.

D'une manière générale, le problème se pose comme il

1889, p. 128 et 458, et aussi dans l'Engineering du

suit

22 novembre 1889, p. 607. Nous terminerons ce paragraphe en appelant l'attention sur l'avantage évident de la réduction au minimum de la surface des parois d'un cylindre donné, réduction qu'on

pression, où la vapeur est admise à une température 0', inférieure à la température 0, qu'elle a dans la chaudière, on peut choisir pour la vapeur de l'enveloppe toutes les températures entre 0', et O; comment fera-t-on ce choix?

étant donné un cylindre de basse ou moyenne

peut obtenir surtout en évitant les longs conduits de

Plus la vapeur dans l'enveloppe sera chaude, plus le

vapeur en communication constante avec le cylindre. Sous

travail augmentera pour un poids donné de vapeur admis

ce rapport, la machine ordinaire à tiroir a l'inconvénient d'une énorme surface de métal formant les parois des

dans le cylindre ; mais aussi plus la dépense de vapeur dans l'enveloppe augmentera en même temps ; ce qui importe, c'est la réduction au minimum de la dépense totale. Il serait, je crois, difficile de donner aujourd'hui une réponse satisfaisante au problème aussi général. Ce qu'on peut dire, c'est que la pratique actuelle semble être de ne pas exagérer l'action de l'enveloppe par un trop grand excès de température de la vapeur qui y pénètre. Si l'on voit assez fréquemment les enveloppes des deux

lumières.

Enfin l'idée ingénieuse et déjà ancienne de modifier la nature des parois en les rendant moins conductrices dans les parties où ne se produit aucun frottement, ne parait guère avoir été appliquée. Lissignol proposait le plomb ou la porcelaine (Annales, 70 série, t. p. 122), Kennedy, la vulcanite (Mechanical Engineers, 1887, p. 524). Quelques expériences à ce sujet seraient intéressantes.

cylindres de machines compound, marchant à une pression initiale modérée, desservies également par la vapeur de la chaudière, on trouve de nombreux exemples de dis-

Enveloppes de vapeur. Afin d'atténuer l'action des parois, presque tous les constructeurs sont aujourd'hui d'accord sur l'utilité des enveloppes de vapeur; mais on constate des divergences dans le mode d'application de

positions contraires. C'est ainsi que dans les machines

ces enveloppes. Fréquemment on y fait circuler la vapeur même qv doit travailler dans le cylindre, au lieu d'avoir

celle du réservoir intermédiaire autour du cylindre à

compound Sulzer, la vapeur circule successivement autour de chacun des deux cylindres avant d'y pénétrer, la vapeur

de la chaudière autour du cylindre à haute pression, et basse pression.