Annales des Mines (1890, série 8, volume 17) [Image 265]

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DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.

REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL

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et par Carels ; à détente Frikart, construites par la Société alsacienne et par Escher, Wyss et Cc; à détente

placer en tandem, avec une tige de piston commune, les

Corliss modifiée par Berger André ; à tiroirs plans Wheelock, exposée par de Quillacq. Quelques-unes de ces ma-

l'Exp. de 1889); on obtient ainsi les avantages du système compound par l'addition d'un cylindre seulement, sans avoir à doubler la manivelle, la bielle et le mécanisme de commande de la distribution. Par contre, on

chines conservent cependant la distribution à deux tiroirs, par exemple celles de Davey, Paxman et du Phoenix (distribution Hertay). Ces machines fonctionnent avec des pressions initiales modérées et à condensation (on prévoit en général aussi un échappement à l'air libre) ; le régulateur agit sur l'ad-

mission au petit cylindre, l'admission dans le grand cylindre ne devant pas varier. Le tableau de la page 516 en donne quelques dimensions principales.

Pour les puissances moyennes, ces machines compound sont-elles préférables à des machines à un seul cylindre, coûtant moins cher ? D'après certains essais rapportés par W.-Meunier dans le Bull. de la Soc. ind.

deux cylindres d'une machine compound (machine Windsor

n'a pas la régularité d'efforts moteurs donnée par les deux manivelles. On trouve même parfois deux groupes compound en tandem attaquant deux manivelles à angle droit du même arbre, complication qui peut quelquefois se justifier pour les grandes puissances par la facilité des

démarrages. La disposition en tandem se trouve aussi dans les machines à triple expansion ; celle de Powell, par exemple, a deux manivelles commandées chacune par un groupe tandem composé d'un cylindre à basse

de Mulhouse (1889, p. 141), la différence de consommation

pression (on divise en deux cylindres égaux le cylindre à basse pression) et du cylindre à haute pression pour un groupe et à moyenne pression pour l'autre.

des deux types semblerait plus faible qu'on ne devrait s'y

La machine à triple expansion Mârky-Bromovsky et

attendre, cinq machines compound ayant dépensé en

Schulz (Port. écon. des machines, fév. 1889) n'a que trois cylindres, les deux premiers en tandem, et le cylindre à basse pression attaquant une seconde manivelle. L'emploi de trois cylindres seulement est évidemment préférable en principe, quand on peut le concilier avec une répartition convenable des efforts moteurs. Les frères Sulzer ont exposé une machine à triple expansion à trois cylindres en tandem ; le cylindre à basse pression est au milieu des deux autres, qui travaillent à simple effet et sont complètement remplis par leurs pistons du côté où ils communiquent avec le cylindre mé-

moyenne 7kg,2 de vapeur par cheval-heure indiqué contre 7hg,84 pour cinq machines à un seul cylindre ; et le travail effectif des compound était 0,88 du travail indiqué,

tandis qu'il atteignait 0,91 dans les machines à un cylindre. D'après ces essais, la machine à un cylindre serait

préférable, à en juger par les consommations, pour les puissances inférieures à 200 ou 250 chevaux. Ces chiffres sont de nature à surprendre ; ils montrent quel intérêt

s'attache à la multiplicité des essais de machines. Peut-

être la faible économie des compound étudiées

par

M. Meunier tient-elle à l'emploi de pressions trop faibles aux chaudières, pour lesquelles la machine à un cylindre peut suffire. Machines horizontales d cylindres en tandem. Au lieu de leur faire commander deux manivelles, on peut

dian. Les diamètres des cylindres sont de 350, 525 et 700 millimètres ; mais la partie utile du dernier cylindre se compose de deux volumes annulaires ayant le diamètre extérieur de 700 et des diamètres intérieurs de 525 et 350. La course est de 750, le nombre des tours de 85.