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GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES OCCIDENTALES.
CÉNOMANIEN.
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On a émis des opinions très diverses sur le classement de cette formation qui n'avait jamais fourni que de nombreuses empreintes de divers Fucoïdes et des traces d'Annélides. Ces vestiges organiques mal
Nous avons vu par l'étude Caractères lithologiques. des coupes générales combien les caractères lithologiques de cette formation sont différents, selon qu'on
connus et qu'on rencontre à tous les niveaux géologiques,
n'avait pas échappé à Delbos et à MM. Crouzet et de Freycinet, qui la signalent à plusieurs reprises ; elle est
Historique.
ne pouvaient être d'un grand secours pour fixer l'âge du Flysch cénomanien. MM. Crouzet, de Freycinet et Delbos (*) le rangent dans .un groupe qu'ils parallélisent avec la Craie tuf. feau et le Grès vert.
l'observe à l'est ou à l'ouest de la région. Cette variation
missi confirmée par les observations de M. Jacquot et de Hébert. Il me parait inutile de revenir sur la descrip-
tion que j'en ai donnée à plusieurs reprises ; je rappellerai cependant que les calcaires (dalles) à silex rubané
Leyrnerie et MM. Garrigoù et Jacquot (**) le rapportent
prédominent dans la partie occidentale de la région où ils
au Turonien. Magnan distinguait à la base les schistes pourris et les calcaires de, Bidache qu'il considérait comme Cénoma. plaçait dans liens ; au sommet, les grès à Fucoïdes
sont exploités dans les nombreuses carrières ouvertes aux environs de Guéthary, Saint-Jean-de-Luz, Béhobie, Àrcangues, Briscous, La Bastide-Clarence, Bardos, Biflache et Came. A Saint-Martin-de-Sauveterre ils sont déjà plus rares ; on n'en trouve plus que de rares bancs au nord de Rébénacq; ils font complètement défaut au kilomètre 4 de la route de Gan à Rébénacq où on les a cependant signalés ; entre Gan et Buziet , le Flysch n'est formé que de grès, de sable, de marnes et de calcaires
le Turonien (***).
M. Hébert rapporte toute la formation au Sénonien inférieur (****).
M. Stuart Menteath la considère comme supérieure au S én oni en (**"*) .
Dans une note préliminaire parue dans le Bulletin de la Société géologique de France (***'), j'ai rapporté le calcaire de Bidache au Cénomanien, à l'exception des couches supérieures que j'ai considérées comme turoniennes.
sans bande de silex. Les surfaces de séparation des différentes Faune.
le nom de Flysch, à cause de son analogie de composition avec le Flysch tertiaire de la Suisse et le Flysch crétacé de l'Autriche. (*) Crouzet, de Freycinet. Étude géologique sur le bassin ik l'Ad.our, Ann. des mines. Delbos. Essai d'une description gicle' gigue du bassin de l'Adour, p. 86.
111. de Bouillé y a cité
Garrigou ("*) Leymerie. Terrain crétacé pyrénéen, p. 335. Jacquot, /oc. cil., p. 56. ("**) Magnan. Mémoires de la Soc. géol. de France, 2' série, t. IX, Mém. III, p. 30-31. (****) Bull. Soc. géol. de France, 3' série, t. XVI, p. 731.
(*****) Bull. Soc. géol. de France, 3' série, t. IX, p. 314-315. (******) Bull. Soc. géol. de France, 3' série, t. XVI, p. 779.
couches, surtout celles des dalles de calcaire marneux qui se divisent facilement suivant le plan de la stratification, sont recouvertes par des impressions très variées de Fucoïdes, tout comme le Flysch suisse et autrichien.
Chondrites intricatus, Fischer. Caulerpites filiformis, Sternb. Phymatoderma muscoïdes, de Sap. Phymatoderma cretaceum, de Sap.
La surface des dalles est également recouverte très souvent de traces rapportées à des Annélides. Des recherches minutieuses restées longtemps infruc-