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STRUCTURE DE LA RÉGION PARCOURUE.
GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES OCCIDENTALES.
Bombement de Rébénacq.
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dont on trouve la première manifestation dans la dislocation des couches éocènes signalée dans la coupe XXX et
Le pli-faille de Rébénacq,
situé un peu au nord de ces derniers affleurements, est mieux accusé. L'axe du pli entr'ouvert est jalonné à l'es et à l'ouest par les pointements de roches éruptives récentes de Belair (coupe XXIX et fig. 29), des bains d'O-
fig."' À quelques kilomètres plus à l'ouest (coupe XXIX et fig. 29), des calcaires garumniens (Da', 12) sont pincés
geu (coupe XXVIII et fig. 28) et de Herrère (coupe XXVII
entre les assises Eol et Eo2. Aux environs de Las-
et fig. 27). C'est à Rébénacq que s'est produit le maximum du soulèvement (coupe XXX et fig. 30) : un lambeau d'argiles bariolées gypsifères est pincé entre le Flysch à Orbitolines et les calcaires et marnes de l'Aptien du pic de Rébénacq, ces argiles sont traversées par le pointement de diabase ophitique du château de Biteaubé, et les calcaires marneux du pic par un filon de porphyrite récente ; à l'ouest de Rébénacq (coupe XXIX
senbe, le pli faille acquiert son maximum de dislocation (coupe XXVIII et fig. 28, 28 bis, 28 ter): l'axe du pli est occupé par la bande étroite des argiles bariolées et gypsi-
et fig. 29) la faille met en contact l'Aptien (retombée mé-
formé par une diabase ophitique (?) entièrement décomposée; le deuxième, situé à un kilomètre à l'est de Lasseube (fig. 28 bis), n'est visible qu'après le nettoyage du fossé et de la route (Côté gauche en allant du gave à Lasseube); il se présente sous forme de filon en contact avec
ridionale) et le Flysch à Orbitolines (retombée septentrionale). Le bombement se suit bien jusqu'à Herrère; il y a de grandes probabilités pour que des recherches en démontrent la continuation vers l'ouest et l'est. Entre RéBande des argiles bariolées de Lasseube. bénacq et Lasseube-Gan, les assises crétacées sont tourmentées, disloquées (coupes XXVIII-XXX et fig. 28-30),
elles sont traversées un peu au nord de l'anticlinal de Rébénacq (Belair, fig. 29), par des roches éruptives récentes qui ont déterminé sur les strates du Flysch des phénomènes métamorphiques (p. 297). Il y a lieu de rappeler à nouveau le contraste de l'allure des couches cré-
tacées des fig. 29 et 30; l'allure régulière des couches entre Gan et Rébénacq est évidemment le résultat de plissements aigus déjetés vers le sud ; on en trouve une bonne indication dans le pli situé à la sortie nord de Ré-
fères de Lasseube, visible à mi-chemin de Gan à Lasseube jusqu'à un kilomètre environ à l'ouest de ce village. Cette bande est jalonnée par des pointements de roches éruptives traversant les argiles bariolées ; le premier, situé à cinq kilomètres de Gan (,fig. 28 ter), est
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les argiles bariolées et les calcaires garumniens fortement disloqués et métamorphisés, comme en 2° 7, p. 294;
le troisième se rencontre à l'ouest du cimetière de Lasseube (fig. 28); la roche est une diabase ophitique. L'anticlinal de Lasseube se perd à l'ouest du cimetière sous les alluvions anciennes (pliocènes ?). Le bombement de Sainte-Suzanne-Orthez, dont je parlerai plus loin, me parait en être la continuation.
La bande danienne si bien Synclinal Orriule. caractérisée entre Nay et Estialescq se poursuit vers l'ouest jusqu'à l'est d'Oraas ; de nombreuses carrières
bénacq (fig. F, p. 310). C'est à cette série de phénomènes qu'appartient la bande des argiles bariolées de Lasseube,
permettent d'observer la continuité de cette bande appartenant à l'aile méridionale du synclinal dit d'Orriule, mis en évidence par les coupes et figures relevées entre Las-
sensiblement dirigée E. S. E.-O. N. O., comme celle de Rébénacq. Cette bande occupe l'axe d'un pli anticlinal
dislocation de Lasseube. Une deuxième bande danienne,
seube et Oraas et disparaissant à l'est par suite de la