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GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES OCCIDENTALES.
STRUCTURE DE LA RÉGION PARCOURUE.
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se continuent vers l'est; on les a rencontrées dans le
dentée de cette bande anticlinale trouve ses analogues
tunnel de la Négresse, buttant là aussi contre les argiles bariolées. Elles ne sont plus visibles entre le tunnel et la rive gauche de la Nive. La bande des argiles bariolées se continue également vers l'est : on la suit jusque sur la rive gauche de la Nive (coupe VIII et fig. 8). Sa largeur va en augmentant de l'ouest vers l'est; son parcours est souvent masqué par les alluvions , mais il est bien établi par les nombreux sondages exécutés par M. Gindre, à qui on doit la connaissance des gisements salifères de cette région. Cette bande est traversée entre la voie ferrée et la rive droite
dans celles que
de la Nive par de nombreux pointements de diabase ophitique. Quant au lambeau de Flysch de Caseville, on n'en retrouve plus trace entre la voie ferrée et la Nive; mais, comme je l'ai indiqué précédemment, on en rencontre un petit lambeau pincé entre les argiles bariolées sur la rive droite de la Nive (coupe X et fig. 10, CO 16).
Il faut noter sur la rive gauche un lambeau de Gault également pincé (?) au milieu de ces argiles bariolées (coupe VIII et fig. 8, Al. 18). Au sud du quartier de Marra° (sud de Bayonne) on a rencontré, au moment de la construction du chemin de fer de Bayonne à Hendaye, des couches nummulitiques (Eo., n° 20, coupe X et fig. 10); il faut donc admettre que, de même que sur la rive droite (nord de la saline), la bande des argiles salifères est bordée en ce point par l'Éocène tandis qu'à Hindia elle est en contact avec le Flysch cénomanien. En résumé, il semble bien résulter des considérations précédentes que les affleurements des argiles bariolées, g ypsi fères et souvent salifères, qui viennent d'être signalés
entre Salies et l' Océan occupent l'axe d'un 2néme pli faille dont les inflexions parfois brusques ont donné lieu à des fractures transversales. L'allure sinueuse et acci-
M. Bertrand a signalées dans le sud-est
de la France et en Andalousie.
Les couches nummulitiques ont été affectées au même titre que les couches crétacées. C'est donc après le Nummulitique que se place, comme on l'a déjà dit, la dislo-
cation principale de la région pyrénéenne , suivie de dénudations considérables.
Cette dislocation a été le résultat d'un refoulement énergique venant du sud ; les plissements, alternativement concaves et convexes qui en découlent, possèdent
d'abord dans la partie orientale de notre champ d'étude une direction sensiblement parallèle à l'axe principal de la chaîne des Pyrénées. Ces plis subissent une inflexion très prononcée vers le nord, décrivent une courbe à convexité septentrionale et se dirigent ensuite vers le sud-ouest; ils épousent, en un mot, le contour du massif ancien du Labourd, dont le rôle a été analogue à celui des massifs anciens du sud-est de la France. Il est important de faire remarquer que c'est dans cette partie convexe, correspondant à l'avancée du massif, que se rencontre le maximum des dislocations et que se localisent les accidents transversaux du pli-faille qui a, été signalé entre Salies-de-Béarn et l'Océan.
AGE DES ARGILES BARIOLÉES GYPSIFERES ET SAL1FERES. OBSERVATION SUR L'HISTOIRE DES PÉRIODES JURASSIQUE, CRÉTACÉE ET NUMMULITIQUE.
La présence assez fréquente dans la plaine souspyrénéenne, au milieu des terrains crétacés et parfois nummulitiques , d'argiles bariolées gypsifères , souvent salifères et généralement accompagnées de diabases