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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL
DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.
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enveloppe ; ils peuvent alors être placés latéralement à
des grilles, en un conduit unique à section ovale ou en
la chaudière ; et, dans ce cas, les derniers bouilleurs s'élèvent parfois au-dessus du niveau de l'eau dans le corps principal, car il ne s'y forme pas de vapeur. Cependant
forme de haricot ;
l'air qui se dégage de l'eau chauffée peut alors former des chambres au-dessus desquelles la tôle finit par s'altérer. M. Cornut, dans son Étude sur les réchauffeurs (Lille, 1888, p. 41), donne quelques observations sur ces chambres d'air et indique les précautions à prendre pour les éviter. Certaines chaudières sont composées d'un nombre assez grand de bouilleurs , neuf par exemple (un des
les deux larges faces de ce conduit sont entretoisées par une série de tubes coniques, où circule l'eau de la chaudière.
On a souvent discuté sur les mérites des chaudières chauffées extérieurement ou intérieurement ; les premières perdent un peu plus de chaleur par rayonnement et conductibilité; mais les grilles peuvent être plus larges et surmontées de grandes chambres de combustion formées de briques chaudes. Si l'on y perd un peu plus de
chaleur, la combustion peut y être meilleure, de sorte. qu'en définitive, l'utilisation du combustible est à peu
types de générateurs Dulac, générateur Fontaine) et for-
près équivalente dans les deux cas.
ment une transition entre les appareils à grands corps et ceux à circulation d'eau dans des tubes. Chaudières à foyer intérieur. Les chaudières à foyer intérieur, fort usitées en Angleterre, sont un peu plus
laires, imaginée par Seguin en 1828 (voir le Traité des machines locomotives, par de Pambour, p. 7), n'a pas
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simples à installer que les chaudières à bouilleurs ; mais l'abaissement excessif du niveau de l'eau y est bien plus redoutable, parce que le ciel du foyer, qui est alors découvert, est directement exposé au feu. La chaudière de Cornouailles a un seul cylindre intérieur, contenant, à sa
partie antérieure, la grille limitée par un autel ;
à la
2° CFIAUDIÈRES TUBULAIRES. - La chaudière tubu-
cessé, depuis cette époque, d'être employée pour les locomotives; en outre, elle a été appliquée dans bien d'autres cas, pour des locomobiles, des appareils de la marine, et comme générateur fixe. Nous laisserons de côté l'étude de la chaudière de locomotive avec ses variétés fort intéressantes, comme nous avons fait pour le mécanisme
sortie de ce cylindre intérieur, les gaz chauds circulent le long des parois latérales et inférieures du cylindre extérieur. Le cylindre intérieur n'est pas dans des conditions très favorables pour résister à la pression, qui s'exerce de l'extérieur à l'intérieur ; on peut toutefois lui donner une grande solidité en le composant de viroles à collerettes embouties rivées l'une contre l'autre (fig. 4,
de cette même machine. Les chauChaudières de locomobiles et demi-fixes. dières des locomobiles sont parfois de petites chaudières
Pl. X). La chaudière du Lancashire possède deux foyers intérieurs cylindriques logés dans un cylindre extérieur uni-
corps cylindrique avec foyer intérieur également cylin-
que. Dans la chaudière Galloway, les deux tubes cylindriques contenant les foyers viennent se réunir, au delà
de locomotive. Une forme dérivée est celle dite à T, où l'enveloppe du foyer et le foyer sont des cylindres à axes verticaux (voir la
fig.
2, Pl. 2 du t. XV, 8' s. des Anna-
les). Pour plus de simplicité, on les forme souvent d'un
par une chambre de combustion, avec tubes en retour placés le long du foyer et débouchant dans une boîte à fumée qui entoure la porte de chargedrique, prolongé
ment.