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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL
DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.
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Nous dirons enfin un mot de l'intéressant compteur de vapeur Parenty, décrit dans la Revue technique de l'Exp. de 1889, 6e p., t. I, p. 414 : le débit est mesuré d'après la faible différence de pression qui se produit d'amont en aval d'un ajutage conique convergent monté dans l'intérieur de la conduite et traversé par la vapeur. L'appareil enregistre et totalise les débits en poids. Grâce à l'emploi d'un ajutage divergent faisant suite au premier, la
elle est d'autant plus utile que la consommation de
chute de pression finale est réduite à la moitié de celle
dans la marine ; pour les générateurs fixes, on trouve
qui est mesurée. On consultera utilement, sur tous les accessoires des chaudières, la ire partie du t. II de la Physique industrielle de Ser, qui vient de paraître (1890).
tantôt des pompes et tantôt des injecteurs ; enfin elles
Pour l'alimentation des chaudières, continue ou discontinue suivant les cas, il n'y a guère ALIMENTATION.
d'appareils nouveaux à signaler ; on continue à faire usage soit de pompes, soit d'injecteurs, soit d'appareils simples tels que la bouteille. Pompes.
Les pompes sont commandées par la ma-
chine motrice principale desservie par les générateurs, et plus souvent par de petits chevaux indépendants : ces appareils auxiliaires ont parfois un volant ; d'autres fois la pompe est commandée directement par le piston moteur, type que nous avons déjà cité. Leur marche peut
être réglée automatiquement par un flotteur,
comme pompes doit
dans les appareils Belleville. Le débit des être largement calculé, de manière à permettre de relever rapidement le niveau dans la chaudière. Le cheval alimentaire Lecouteux et Garnier (Revue teck. de l'Exp. de 1889, 70 p., 20 fascicule, p. 150) est disposé pour condenser la vapeur de son cylindre moteur à. l'aide de l'eau refoulée, qui se trouve ainsi réchauffée. Cette disposition se retrouve dans d'autres appareils;
vapeur des petits chevaux est parfois considérable. On arrive à faire fonctionner des pompes alimentaires,
commandées directement par une machine motrice, à des vitesses assez grandes, en donnant aux clapets, mul-
tipliés au besoin, un grand diamètre et une très faible levée.
Les pompes sont presque exclusivement employées ne sont plus que rarement employées pour les chaudières de locomotives, sauf aux États-Unis. Injecteurs.
Les injecteurs, soit aspirants, soit non
aspirants, se présentent avec une variété infinie de types, parmi lesquels on trouve un assez grand nombre d'excel-
lents appareils. Les principales qualités à rechercher dans un injecteur sont les suivantes Manoeuvre commode et simple ;
Entretien facile, rareté des chances d'avaries ;
Variation du débit à volonté entre des limites aussi étendues que possible ; Fonctionnement à des pressions différentes ;
Faculté de prendre de l'eau chaude. Certaines de ces qualités auront plus ou moins d'importance suivant les cas. La théorie de l'injecteur n'est pas encore complète ; si
elle explique le fonctionnement général de l'appareil, elle ne rend pas compte d'une manière satisfaisante de l'effet produit par les modifications, souvent légères, de la forme de ses organes. Les premiers travaux sur l'injecteur Giffard, par MM. Combes et Deloy, publiés dans les Annales (5° s.,
t. XV, p. 169 et t. XVII, p. 301 et
321), sont remarquables ; un grand nombre d'études sur les injecteurs ont été publiées depuis ; citons, entre
autres, Zeuner, Théorie mécan. de la chaleur; Pochet,