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Ces résultats montrent que la longueur de la flamme,
Il a paru intéressant d'essayer nos amorces renforcées
et partant son intensité, va en augmentant avec la gueur du trou, au moins jusqu'à 80 centimètres, pour des charges de 60 grammes. Des circonstances matérielles nous ont obligé à adop. ter un trou de 55 centimètres de profondeur. Un trou plus profond nous aurait encore placé dans des conditions plus dangereuses. Le diamètre du trou est de 45 millimètres ; les cartou.
ches des grisoutines ont 26 millimètres de diamètre, celles des poudres de Sevran-Livry 32 millimètres. Il n'est pas inutile d'appeler l'attention sur cette circons tance, qui peut avoir une certaine importance. MODE D'ALLUMAGE.
Pour assurer la détonation complète des explosifs de sûreté, il est prudent de se servir de détonateurs ayant une forte charge de fulminate. La Commission recoin. mande les capsules d'au moins igr,5 Nous nous sommes
servi, dans tous nos essais, de capsules à 2 grammes, M. l'Inspecteur général Mallard a montré que ces forts détonateurs allument le grisou ; qu'il faut, pour éviter l'inflammation, renforcer les capsules. Nos capsules sont renforcées : le fulminate est surmonté d'une sorte de coiffe en cuivre percée d'un trou en son centre ; une seconde coiffe est placée au milieu de la charge. Cette addition a pour but d'augmenter la résistance de l'enveloppe. Ajoutons que le fulminate est com-
primé pour augmenter la densité du chargement (fiy.2, Pl. XII). La Commission a trouvé que les amorces renforcées àlgr,5 et celles à 2 grammes n'allument pas le grisou, que
les premières n'allument même pas des mélanges d'air et de gaz d'éclairage.
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SUR LES EXPLOSIFS DE SÛRETÉ."
ESSAIS FAITS AUX MINES DE LIÉVIN
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suspendues dans un mélange d'air et de
15 p. 100 de gaz d'éclairage, elles ont donné une inflammation sur 8 essais.
On a ensuite fait 5 essais en plaçant l'amorce au fond du trou de mine et on n'a pas eu d'inflammation. Donc, une inflammation sur 13 essais.
Le mélange à 15 p. 100 de gaz d'éclairage est le plus inflammable ; le mélange à 10 p. 100 l'est moins, mais l'est encore plus que le mélange grisouteux le plus dangereux. 8 essais des mêmes amorces, dans un mélange à 10 p. 100 de gaz, n'ont pas donné d'inflammation. Ces résultats suffisent à établir que, dans les essais où nous avons constaté une inflammation des mélanges gazeux, l'amorce n'a pas contribué à la produire. Nous n'avons pu essayer les amorces dans le formène, mais les résultats ci-dessus permettent de penser qu'elles n'enflamment pas les mélanges grisouteux les plus dangereux, comme l'a d'ailleurs montré la Commission des substances explosives.
M. l'ingénieur en chef des mines Le Châtelier nous a fait parvenir des amorces du type Manet, qui nous ont servi dans quelques essais. Elles sont formées d'un tube en carton au fond duquel est logé un fil de platine noyé dans une petite quantité de poudre. On introduit dans le tube en carton un détonateur au fulminate. Le fil de pla-
tine rendu incandescent par le passage d'un courant électrique allume la poudre qui allume le détonateur (fig.
3, Pl. XII).
Ces amorces essayées dans les mélanges d'air et de gaz d'éclairage ont donné les résultats suivants 1° Le tube en carton, muni du détonateur, placé librement dans le mélange. 8 essais, U inflammations (15 p: 100 de gaz). '2' Le tube en carton, muni du détonateur, placé au fond du trou. 51e1ssa9i0s., 9. inflammations (15 p. 100 de gaz).
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