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660 L'INDUSTRIE MÉTALLURGIQUE DANS SES
AVEC LES CONSTRUCTIONS NAVALES.
RAPPORTS
à 160,100 et 80 tours. La série si complète des trains du Creusot, qui lui permet de proportionner toujours la force nécessaire au travail du laminage, a été à coup sûr un des éléments de succès de cette usine pour ce genre de fabrication. A côté du Creusot, nous citerons parmi les établissements qui offrent actuellement à la marine la plus grande variété de profilés, ceux de la Société des aciéries de la marine et des chemins de fer à SaintChamond et au Boucau, et ceux de la Société de Châtillon et de Commentry. Nous retrouverons également ces deux sociétés à côté du Creusot en étudiant le matériel d'armement.
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aussi bien que les quilles massives et saillantes. On emploie donc toujours ces dernières, lorsque la considération indiquée ci-dessus n'en motive pas l'exclusion. La quille se compose en pareil cas de barres rectangulaires plus hautes qu'épaisses, jonctionnées bout à bout par un assemblage spécial que la marine désigne sous le nom d'écart long. La section de ces barres varie naturellement avec l'importance de la coque. Autrefois on les forgeait, mais la puissance actuelle de l'outillage métallurgique permet de les obtenir maintenant par le laminage, qui est toujours moins coûteux. Le petit tableau qui suit fournit les
indications nécessaires sur les éléments des quilles des trois paquebots déjà si souvent nommés
Aciers divers autres que les tôles et les profilés entrant dans la composition de la coque. A côté des tôles et des
profilés, l'acier entre dans la coque des navires
DIMENSIONS
sous
forme de quelques pièces que nous devons encore examiner Les couples formant la membrure reposent ordinairement sur une pièce longitudinale, la quille qui se relève à l'avant et à l'arrière pour se relier à l'étrave et à
Touraine.
l'étambot. La préparation de ces dernières pièces, surtout
Maréchal Bugeaud
el
La quille, envisagée au point de vue métallurgique, peut être considérée comme un intermédiaire entre les pièces laminées et les pièces forgées de la coque, qui nous occuperont désormais. On la construit quelquefois au moyen de tôles assemblées ; c'est le cas pour les quilles plates des grands cuirassés, au moyen desquelles on remédie dans une certaine mesure à l'agrandissement du tirant d'eau. Ces quilles plates en tôle ont toutefois l'inconvénient de ne pas assurer la rigidité longitudinale,
maxima
305" x 45" 10',20 A ajouter pour les barres forgées.
POIDS TOTAL
27 .274k
6.343
Total
pour les grands navires, a provoqué dans ces derniers temps des études métallurgiques intéressantes ; on en voyait figurer des spécimens dans la classe 41, lors de la dernière exposition universelle. Il convient donc d'en dire ici quelques mots.
LONGUEUR
Espagne
x 76m"'
290mm x 80"',00 290 x 33 ,50
Total
12',50 12 ,30
5.000 22..500kilog
L'étrave des bâtiments en fer a, comme on l'a vu, pour mission de continuer la quille à l'avant du navire en affectant un contour variable. Au début de la construction métallique, l'insuffisance des marteaux-pilons et la re-
cherche de la légèreté avaient conduit à construire les étraves en tôle creuse emboutie ; ces tôles, courbées dans
deux directions perpendiculaires, offraient de grandes difficultés d'exécution ; forcément fractionnées par petites longueurs, pour n'avoir pas une trop forte courbure, elles