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LES MINES D'OR DU TRANSVAAL.
LES MINES D'OR DU TRANSVAAL.
plus autorisés parlent d'un gaspillage considérable; la quantité d'or extraite du minerai broyé ne serait que la moitié de celle contenue. Enfin, ce qui est plus grave, afin de donner le plus vite possible de gros dividendes, ou s'est contenté partout d'extraire la partie superficielle
des gisements où l'or existe à l'état natif et l'on a laissé de côté celle plus profonde où il semble de plus en plus se concentrer dans les pyrites, en sorte qu'un problème, capital pour ce district, se posera dans un avenir relativement rapproché, celui de l'extraction économique et ré-
munératrice de l'or des pyrites. Alors , il faudra tenir
compte plus qu'aujourd'hui des difficultés de transport, du climat, extrêmement sec en hiver, très pluvieux en été, de la difficulté de recruter la main-d'oeuvre, etc.
La région des mines d'or est absolument aride. Pour arriver au Witwatersrand, il faut aujourd'hui partir soit
(et de préférence) de Kimberley, point terminus du chemin de fer du Cap à 486 milles de Johannesburg, soit de Ladysmith, extrémité du chemin de fer de Natal, à 458
kilomètres de Barberton et 374 de Johannesburg.
Les transports, qui se font par des chars attelés de boeufs, deviennent presque impossibles lorsque l'hiver a desséché du Cap et le
les vastes plaines entre Natal, la colonie Rand. Alors, le pain se vend, à Johannesburg, jusqu'à les 300 grammes ; les pommes de terre coûtent 110fr. le sac, etc. Quant aux Cafres qui constituent la main-d'eau. 1r,25
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comme le désirent les Anglais, jusqu'à -Witwatersrand, le chemin de fer du Cap à Kimberley ou, comme on doit le
faire prochainement, le chemin de fer de Natal jusqu'à Newcastle.
B, GÉOLOGIE GÉNÉRALE DE L'AFRIQUE DU SUD.
La géologie de la province du Cap a été exposée par Suess (*) qui, en la comparant à celle de Madagascar et es Indes, a tenté de reconstituer l'histoire de la mer des odes dans les temps géologiques. Pour le Transvaal qui ous intéresse plus particulièrement, nous possédons une squisse de carte géologique par M. Halvernick (**) (maleureusement antérieure à la découverte des gisements 'or du Witwatersrand et visiblement inexacte dans cette égion), un travail de M. Hübner et quelques articles (très iscordants) insérés, soit dans le journal de la Société géoog,ique anglaise, soit dans la Witivatusrand Review ; c'est 'après ces données que nous avons tenté de prolonger vers e Nord, jusqu'à la région des mines d'or, la petite carte éologique au 1/12.500.000
donnée pour le Cap par
J. Suess (voir Pl. H, fig. 1) (***). Le trait caractéristique de la géologie de l'Afrique méidionale, c'est,
on le sait, l'existence, au-dessus d'un
oubassement de gneiss et de granite , de terrains ansiluriens , dévoniens et carbonifères, fortement ,
vre principale , lorsqu'ils ont travaillé trois ou quatre mois et économisé quelques livres sterling (on leur paie de 15 à 20 francs par semaine), ils sont pris de nostalgie
pissés et érodés que surmontent à leur tour, en stratication discordante, les grands plateaux horizontaux du
et retournent à leur kraal. C'est un état de choses que l'on espère voir s'améliorer le jour où l'on prolongera,
lusieurs milliers de pieds d'épaisseur allant depuis le per-
c'est-à-dire pour aller rechercher en profondeur Par un puits une couche productrice affleurant sur une concession voisine. Auctul.e des compagnies ainsi constituées n'a, paraît-il, donné jusqu'Ici de résultats.
aroo comprenant des couches sans fossiles marins de
(*) Antlitz der Erde, t. I, 2' part., p. 500. 1**) Petermanns Mittheil, 1884, t. XXX, p. 441. ,I***)
Cf.
Allas physique de Berghaus , Carte géologique
Urique au 1/30.000.000'.