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COUP DE GRISOU A LA MINE DE CAMPAGNAC.
NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR M. DU sourcil.
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Chose curieuse, ce dégagement, qui a duré huit jours, n'a
guère eu lieu qu'au 109, mais en tous les points de cet étage étendu et surtout aux environs de deux descende-
NOTICE NÉCROLOGIQUE
ries faites à l'avancement Nord. Notons ici à titre de renseignement qu'il s'est produit à la même époque une baisse barométrique de 20 millimètres de même durée. Les ouvriers paraissent avoir grande confiance dans leur lampe, le maître-mineur leur apprend à reconnaître le grisou qu'ils évaluent en millimètres d'auréole ; ils deviennent très habiles à cette évaluation. Nous avons vu un ouvrier reconnaître avec sa lampe, à mèche mal taillée pourtant, une proportion de 1. 1/4 p. 100. Il est recom-
SUR
DL DU SOUICH INSPECTEUR GÉNÉRAL DES MINES
Par M. E. CASTEL, Inspecteur général des mines.
mandé aux ouvriers de toujours procéder à l'examen d'une cloche avec la flamme ordinaire ; c'est seulement si celle-ci ne s'allonge ou ne vacille pas qu'ils examinent au petit feu. Chaque reprise du travail est précédée d'une visite de tous les chantiers, dont les résultats sont consignés par
M. Charles-Amable-Alban Judas du Souich, que le Corps des mines a eu la douleur de perdre le 13 avril 1888, était né à Amiens le 6 avril 1812, d'une ancienne
le maître-mineur ou le chef de poste sur un registre spé-
famille de Picardie.
cial. Enfin, le règlement de la mine, qui datait d'une époque
où l'état de choses était beaucoup moins dangereux, a été revisé et rendu aussi sévère que le comportent les conditions actuelles.
Entré à dix-sept ans à l'École polytechnique, d'où il sortit en 1831 comme élève-ingénieur des mines, il fut, en 1835, chargé du service du sous-arrondissement minéralogique d'Arras. Successivement ingénieur ordinaire de 2' classe le 9 janvier 1837, de 1" classe le 8 mars 1847, il fut
promu, le 7 février 1852, au grade d'ingénieur en chef, et envoyé, en cette qualité, à SaintÉtienne, où il resta dix ans et demi, chargé du service de l'arrondissement minéralogique, auquel il réunit, pendant six ans, le service du contrôle du chemin de fer de Rhône-et-Loire, et pendant l'École des mineurs.
deux ans la direction de
Il fut appelé, le 5 septembre 1862, toujours comme en chef, au service des appareils à vapeur de la Seine, et le 28 juin 1865 au service de l'arrondisseingénieur
ment minéralogique de Paris.