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MÉTHODES D'EXPLOITATION
DES COUCHES DE HOUILLE PUISSANTES.
données, être successivement abandonnées, et il semble aujourd'hui que deux méthodes seulement aient reçu la consécration définitive clé l'expérience, et puissent être considérées comme fournissant, chacune pour des cas différents, une solution avantageuse. Un important mémoire de M. Amiot, dans les Annales des mines (7 série, tome IV), a fait connaître avec détails quel était l'état de la question, en 1873, dans les divers bassins houillers du centre de la France.
Le remarquable Ttaité d'exploitation des mines de M. l'Inspecteur général Haton de la Goupillière, publié en 1884, mentionnait les méthodes qui étaient alors employées. Depuis cette époque, de sérieux progrès ont été accom-
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plis, et il nous a paru qu'il y aurait quelque utilité à les faire connaître dans le présent mémoire. C'est essentiellement dans le département de Saône-et-
Loire que nous puiserons les éléments de notre étude ; nous ne parlerons qu'incidemment de ce qui est pratiqué dans d'autres bassins et nous nous bornerons, pour ces derniers, à fournir quelques indications sommaires, résultant soit des visites que nous avons faites, soit des renseignements qui nous ont été transmis. Les houillères de Saône-et-Loire constituent, d'ailleurs, par suite de l'épaisseur souvent très grande des gîtes, de leur irrégularité, de la nature inflammable des combustibles, enfin de la présence fréquente du grisou, un excellent exemple des/obstacles que présente le déhouillement des couche§ puissantes. Les enseignements qui pourront être tirés de l'étude de ces mines trouveront donc vraisemblablement leur application dans d'autres bassins. Dans les mines de Saône-et-Loire, surtout à Blanzy, on a essayé successivement une série de méthodes diffé-
rentes. Il ne sera probablement pas sans intérêt
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passer ces méthodes rapidement en revue, de dire quelles étaient les raisons qui les avaient inspirées, de faire con-
naître les inconvénients qu'elles ont présentés, et les' causes de leur abandon. Les échecs du passé fourniront d'utiles indications pour l'avenir ; ils feront ressortir les écueils à éviter, et empêcheront de tenter de nouveaux essais dans des voies qui ne pourraient conduire qu'a des
mécomptes.
Méthodes d'exploitation appliquées aux couches puissantes. - Nous considérerons, dans le présent mémoire, comme couches puissantes, celles dont l'épaisseur normale dépasse 3 mètres.
On définit généralement comme il suit les méthodes d'exploitation applicables à ces gîtes Méthode sans remblais Méthodes acec remblais.
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Foudroyages; Tranches inclinées; Tranches horizontales; Rabatages; Méthode verticale.
En réalité, la méthode des rabatages et souvent même verticale, bien que présentant toutes deux des particularités assez spéciales, ne sont guère, en somme, que des variétés de la méthode horizontale ; et il est assurément peu rationnel de les considérer comme constituant des méthodes distinctes. Cependant, comme les dénominations n'ont pas, en somme, grande importance, ndus laisserons de côté cette question de définition, et nous conserverons la classification mentionnée ci-dessus. A l'effet de mettre un peu d'ordre dans cette étude, nous aborderons successivement les questions suivantes, qui formeront autant de chapitres distincts : 10 Allures générales des principaux gîtes de Saône-etLoire la méthode
20 Anciennes méthodes d'exploitation abandonnées;