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MÉTHODES D'EXPLOITATION
DES COUCHES DE HOUILLE PUISSANTES.
était-on conduit, à Blanzy, dans les derniers temps de l'emploi de cette méthode, à ne donner aux tranches qu'une hauteur de 4",50 (puits Sainte-Élisabeth). Nous avons dit qu'on avait compté d'abord prendre, par le même procédé, plusieurs tranches superposées, mais les charbons se disloquant par le tassement des
Mode d'application à Blanzy. La méthode, telle que nous l'avons exposée ci-dessus, ne convient donc pas aux couches peu inclinées ; aussi l'avait-on modifiée à Blanzy de la manière suivante (voir fig 7 et 8, Pl. VII).
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remblais étaient de plus en plus brisés à mesure qu'on s'élevait, et il devenait alors pratiquement impossible de con-
duire un chantier de rabatage. Un tel chantier n'est avantageux, en effet, que lorsque le charbon est dur, que son abatage exige quelques efforts, et qu'il ne réclame
qu'un boisage sommaire. Mais avec des charbons très brisés, qui tendent à s'ébouler, la préoccupation essentielle n'est pas celle de l'abatage , c'est celle du boisage.
et
Pour ces motifs, on avait pris le parti, à Blanzy, de n'enlever que deux ou trois tranches superposées. Mais on avait alors le grave inconvénient d'être fréquemment obligé de passer au-dessous des remblais des sous-étages supérieurs et il fallait, pour assurer la solidité des chantiers , laisser au toit, sans l'exploiter , une planche de charbon. La fig 6, Pl. VII, relative à la méthode des rabatages, suppose réunies les conditions les plus favorables : couche puissante et forte inclinaison. Si la couche est peu .
inclinée, on se trouve en présence de divers inconvénients koe
dont les principaux sont les suivants La remontée pratiquée sur le mur a une assez grande longueur, sa pente est faible, les remblais ne peuvent être mis en place par un simple versement, il faut les transporter
La traverse à remblais et le chantier de rabatage atteignent de grandes longueurs et leur entretien, avec un sol constitué par des remblais frais, devient difficile et coûteux.
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.
Niveau à remblais, hauteur 4,76; à charbon, hauteur 1,80
B,
a ,a, a, Traverses à remblais effectuées tous les 15 mètres et ayant
une légère pente descendante vers le toit; b, b, b, Traverses à charbons effectuées tous les 15 mètres, et ayant une légère pente montante vers le toit.
Le prisme x x y était tout d'abord enlevé par tranches
horizontales ; le prisme u z z était aussi exploité ultérieu-
rement par tranches horizontales. La méthode des rabatages s'appliquait donc seulement au prisme compris entre les plans verticaux xx, zz. On reliait les traverses a a a et les traverses b b par des recoupes et des cheminées on versait du remblai dans les cheminées, et on procédait au rabatage du char;
La
fig.
9 indique comment était préparé un chantier
de rabatage, et la fig. 10 montre un chantier en activité. Chaque traverse à charbon ou à remblai desservait deux chantiers de rabatage. Ces divers chantiers étaient disposés en retrait les uns
par rapport aux autres, comme le montre la fig 8. Il en résultait que la longueur des rabatages n'était pas la même de chaque côté d'une traverse à remblais ; il fallait, .
en effet, respecter dans un rabatage la traverse à charbon qui était utile au chantier contigu situé en retrait, niais on exploitait le prisme situé au-dessus de l'autre traverse qui devenait inutile et était remblayée. Résultats défavorables obtenus à Blanzy. Bien que les
charbons des quartiers où était appliquée cette méthode fussent durs, bien que la hauteur des tranches
fût faible