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AVERTISSEUR DE GRISOU THOMAS SHAW.
AVERTISSEUR DE GRISOU THOMAS SHAW.
tinuellement aspiré d'un point de la mine à surveiller, on prélève, trois fois par minute, une prise d'essai que l'on envoie dans un cylindre ouvert sur une flamme, dans un détonateur, où la seule dilatation produite par l'inflammation est susceptible de pousser un piston qui va faire résonner un timbre.
Si l'on se contente de l'avertissement à G p. 100 de gaz dangereux, il suffit d'introduire telle quelle la prise d'essai dans l'appareil. On trouve même en Amérique que
l'avertissement se produit ainsi trop tôt, la prise de gaz se faisant au point le plus dangereux du chantier, tout près du front de taille, dans une cloche du toit. Si l'on désire que l'avertissement se produise à une teneur en grisou moindre, il suffit d'ajouter, toujours automatiquement, le complément de gaz combustible nécessaire pour arriver à la teneur minimum donnant inflammation.
Si l'on désirait, au contraire, retarder l'avertissement, ou ferait l'addition d'air convenable. Cet appareil fonctionnant régulièrement à un minimum quelconque de grisou, constitue l'avertisseur. Pour arriver à la connaissance exacte des proportions de gaz combus-
tible contenu dans un mélange, on se sert de l'analyseur. Dans ce second appareil, établi sur le même principe, on fait à un mélange constaté non combustible des additions croissantes et connues de gaz pur jusqu'à ce que l'on arrive au point d'inflammation. La proportion correspondante à ce point de gaz pur mélangé à l'air pur ayant été primitivement déterminée, on en conclut la proportion
de gaz pur existant dans le mélange essayé. Inversement ,au mélange constaté combustible on ferait, des additions croissantes et connues d'air pur, jusqu'à ce
que l'on arrive ainsi au point d'inflammation.
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APPAREILS.
L'appareil avertisseur (diagramme fig .1 , Pl. X) 'se place dans les installations du jour, à côté du bureau de l'ingénieur, et toujours à portée d'un surveillant. Il se compose essentiellement des organes suivants un extracteur à vapeur, genre. Kcerting A, maintient un vide de 0m,50 de mercure dans un réservoir eâspirant ainsi, par dix tuyaux B, l'air de la mine. Ces tuyaux de 7 millimètres de diamètre intérieur, passent par le puits et les galeries et sont prolongés à leur extrémité par un
tuyau de caoutchouc que l'on fait déboucher tout près des fronts de taille, dans des cloches du toit, aux points
où se fait le moins sentir l'aérage. Sur ces tuyaux B sont branchés autant de tuyaux C, mis successivement en communication par l'intermédiaire d'un distributeur rotatif D et d'un tuyau E avec une pompe aspirante et foulante F. A chaque coup de piston, cette pompe prélève donc sur un des tubes B une prise d'essai qu'elle envoie à Pinflammateur G, soit telle quelle, si l'on se contente de l'avertissement à 6 p. 100, soit additionnée d'une quantité convenable de gaz ou d'air purs, si l'on veut rapprocher ou reculer le moment de l'avertissement. L'inflammateur (fig. 2) se compose de deux cylindres a rapportés sur une caisse carrée b; l'une des extrémités
est fermée par une soupape c guidée sur son siège et maintenue par un fil métallique réglable aux extrémités du ressort d; cette soupape soulevée par la dilatation due à l'inflammation vient frapper un timbre d'avertissement EI.
Un volume de gaz à peu près triple de celui du cylindre refoulé par la pompe F est introduit par un tuyau f et se ,Tome XIX, 1891.
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