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NOTE SUR LE DOSAGE DU GRIS OU
PAR LES LIMITES D'INFLAMMABILITÉ.
Formène 3,1 p. 100.
confiées à un garçon de laboratoire o'u même un manuvre, pourvu qu'il sache lire et soit consciencieux.
Inflammable.
1,4
Gaz
Non inflammable.
4,15
Soit, pour le chiffre moyen 4,25, une teneur en grisou de 3,1 identique à celle qui existait dans le mélange. Formène 5,4 p. 100. Inflammable.
Non inflammable.
1,5
1,2
Gz
395
Soit pour la valeur moyenne 1,35, une teneur en grisou de 5,4 identique à celle qui avait été introduite dans le mélange. On voit donc que la formule (1) est rigoureusement applicable à la détermination du grisou dans l'air des mines. Il faut seulement prendre pour la limite N' celle qui cor-
respond au formène pur, c'est-à dire N' =6.
Le volume x de grisou contenu dans 100 volumes de
l'air de la mine est alors donné par la formule 600
N)100-n
Quelques essais de détermination de la limite d'inflammabilité ont été faits pour différents autres gaz combus-
tibles, notamment pour l'oxyde de carbone et l'hydrogène, en se servant, le cas échéant, d'une éprouvette graduée jusqu'à 20 p. 100 du volume total. Les expériences sur l'hydrogène ont échoué en raison du faible éclat de la flamme qui ne permet pas de reconnaître avec certitude s'il y a ou non combustion. Avec de l'oxyde de carbone renfermant 3p. 100 d'azote, la limite d'inflammabilité a été trouvée égale à 16 p. 100,
comme le montrent les nombres suivants Inflammable
Non inflammable.
17,8-17,7-16,1-16,1
16-15,9-15,9-15,7-13,5.
Les mélanges à 16 et 15,9 ont donné lieu à une combustion locale qui s'est propagée jusqu'à quelques centimètres de la flamme de l'allumette. Les limites d'inflammabilité obtenues par cette méthode pour le formène et le gaz d'éclairage diffèrent un peu de celles que nous avons déduites, M. Mallard et moi, de nos expériences sur les vitesses d'inflammation
en appelant N la limite d'inflammabilité du gaz combustible employé,
n le volume de ce gaz ajouté à l'air de la mine pour avoir 100 volumes d'un mélange à la limite de combustibilité.
Dans les tableaux d'expériences rapportés au cours de cette note, il n'a été supprimé aucune expérience isolée, aucune série d'expériences effectuées même dans la période initiale des tâtonnements. La concordance des
résultats obtenus dès le début montre que ces expériences sont extrêmement simples. Elles peuvent être
Formène. .
.
.
Gaz d'éclairage .
. .
Mesures directes.
Mesures déduites des vitesses de propagation.
6,1 8,1
5,6 6
Cet écart provient de ce que nous avions extrapolé nos
expériences de vitesse, admettant à tort que la limite d'inflammation correspondait à une vitesse de propagation nulle. En réalité, le dernier mélange combustible possède encore une vitesse de propagation notable.