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NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.
NOTE SUR L'ACCIDENT DE LA MACHINE.
1° Des failles proprement dites, très rares, les unes postérieures aux dépôts jurassiques, les autres prépermiennes et s'étendant sur de grandes longueurs ; 20 Des failles limitées extrêmement nombreuses, peu développées en direction et n'affectant en hauteur qu'une
partie du faisceau des couches. Parmi ces dernières, la faille du Berger joue un rôle important dans l'exploitation des quartiers du puits des Zagots et du puits Marguerite; 30 Des accidents, que les mineurs appellent des serrées, qui sont très fréquents et difficiles à traverser ; couche disparue y est remplacée par des débris charbonneux recouverts de terrains dont la place dans la formation est indéfinissable. Les portions stériles dues aux accidents partagent les couches de combustibles en lambeaux irréguliers, constituant ce que l'on appelle à La Machine des rues de charbon. Nous donnerons une idée de la multiplicité de ces rues en disant que le tiers à peu près du personnel de la mine est occupé à des recherches ayant pour but de tra-
verser les accidents pour retrouver et étudier les rues, qui ne sont pas toujours exploitables, et constituent autant de quartiers différents d'exploitation. Il en résulte que les travaux sont nécessairement disséminés sur une très grande étendue (5.000 mètres E.-0., 2.000 mètres N.-S.).
La méthode d'exploitation est celle des tailles chassantes avec foudroyage du toit : à partir d'un plan incliné on mène des galeries de niveau tous les 10 mètres suivant le pendage ; ces galeries étant poussées jusqu'à 80 mètres environ, on dépile en revenant vers le plan avec des
fronts de taille de 10 mètres et on laisse tomber le toit derrière soi.
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II. DESCRIPTION DES QUARTIERS ATTEINTS PAR L'ACCIDENT.
L'accident du 18 février a eu pour point de départ le tirage de deux coups de mine à la poudre noire dans un des chantiers du champ d'exploitation du puits Marguerite. En dehors des désastres causés directement dans ce quartier, les gaz toxiques sont allés, en suivant le courant d'air, faire de nombreuses victimes à 660 mètres du premier chantier dans un quartier dépendant du puits des Zagots. Le puits Marguerite (Pl. XI) a 400 mètres de profondeur. À la profondeur de 307 mètres un accrochage donne accès
à un travers-bancs, qui, se retournant vers le nord-nordest, vient retomber, après un parcours de 'L mètres, sur une galerie de roulage percée dans la couche 2e Blard
à 300 mètres de profondeur et qui aboutit au puits des Zagots.
De l'accrochage du fond, à 391 mètres de profondeur, deux travers-bancs partent du puits, l'un vers le nord, l'autre vers le sud. Le travers-bancs nord se bifurque à 145 mètres de l'accrochage en a. La branche qui part vers l'ouest donne accès dans un quartier d'exploitation de la Ire Blard dont les chantiers se trouvaient, au mois de février, entre le niveau de 350 mètres et la faille du Berger.
Le travers-bancs qui continue vers le nord rencontre en b, à 450 mètres du puits, la couche 1" Blard derrière l'accident x 'y. De ce point partent, à droite et à gauche, deux galeries horizontales dans la couche, dont l'une à gauche vient buter à 25 mètres contre l'accident, et l'autre à droite rencontre au bout de 80 mètres un second accident. Il y a donc, entre cette galerie située à la profondeur de 384 mètres et les travaux dépilés, un lam-