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AVEC LE MACHINISTE.
438 COMMUNICATION DES CAGES DE MINES EN MARCHE
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Avec un nombre de coups de sonnerie variant de un à six, on peut faire tous les signaux usuels, commandant
bustible, qui est de 6 à 7 mètres par seconde, alors que la vitesse réglementaire de circulation des hommes n'est
d'arrêter la cage, de la remettre en marche, de la faire
que de 2m,50.
monter ou descendre légèrement. Ainsi que nous l'avons
La communication serait maintenue en cas de déraillement d'une cage, à moins que celui-ci ne soit accompagné d'un choc assez violent pour déterminer la rupture
dit plus haut, la communication peut être utilisée, soit d'une manière inopinée, en cas d'accident, soit régulièrement, dans les visites de puits. Dans le premier cas, le signal transmis de la cage en marche est toujours un signal
d'arrêt ; comme il peut être très urgent de réaliser cet arrêt, il importe qu'il soit commandé par un seul coup de sonnerie. Pour les manoeuvres de cage, au contraire, on
a tout le temps nécessaire, en sorte que le nombre de fois que doit être manoeuvré le manipulateur pour donner le commandement que l'on désire n'a pas d'importance. Il convient seulement, ainsi du reste que cela se pratique pour les signaux venant des accrochages, que le mécani-
cien attende quelque temps avant d'exécuter l'ordre qui lui est transmis, afin d'être sûr qu'il n'y a plus de coup
de sonnerie à donner. De leur côté, les hommes placés dans la cage doivent éviter d'envoyer un autre signal avant l'exécution de la manoeuvre qu'ils ont commandée. Peut-être serait-il préférable, dans une installation définitive, d'inscrire en toutes lettres, sur le cadran, l'indi-
cation de la manuvre correspondant à chaque nombre de coups, de manière à éviter l'effort de mémoire que doit faire le machiniste chaque fois qu'un signal lui est adressé. Il serait également utile, bien que cette question ait moins d'importance que pour les signaux venant des accrochages, d'installer un second appareil à la recette du jour, pour que les moulineurs soient avertis des manoeuvres commandées. Les essais de communication ont donné des résultats satisfaisants, même à la vitesse de circulation du corn-
des fils.
Un des points faibles du système est le contact des fils et des poulies placés sur les cages ; en raison du grand + nombre de voyages effectués chaque jour, ces organes peuvent éprouver une certaine fatigue ; il est donc nécessaire qu'ils soient d'une construction soignée. La présence de fils suspendus dans un puits n'est pas non plus sans inconvénients ; c'est une certaine gêne pour le service, et, lors des réparations du puits, on est exposé à les rompre. Ce ne sont là que des inconvénients de peu d'importance, qu'il est facile d'éviter en prenant quelques précautions, et l'appareil peut fonctionner un grand nombre de mois sans qu'on ait besoin d'y toucher. Dans les puits où l'on a recours à l'électrictité pour la transmission de tous le S signaux du fond, on peut très bien se servir du même courant et de la même sonnerie. Lorsqu'il n'y a qu'un niveau en activité, il est possible d'utiliser les fils donnant la communication avec la cage ; il suffit de les réunir, à leur partie inférieure, par un circuit pouvant être fermé au moyen d'un manipulateur placé à l'accrochage.
Il est préférable, lorsqu'il y a plusieurs niveaux en exploitation, d'employer des fils distincts pour chacun d'eux, de manière à pouvoir connaître chaque fois de quel accrochage est parti le signal. Il est question d'installer au puits n° 1 bis de la compagnie des mines de Nceux (Pas-de-Calais) une communication électrique entre les cages et le machiniste, ana-