Annales des Mines (1891, série 8, volume 20) [Image 28]

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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS

TT' par une fente qui permet la descente du minerai. L'arrivée des produits sur les tables TT', qui se produit d'elle-même, est éventuellement activée par des klaubeurs armés de râteaux que ces ouvriers emploient aussi à pousser immédiatement le stérile dans les conduits

a a' qui l'envoient aux trémies b b'. Un registre vertical permet de vider ces trémies dans des wagonnets circulant sur les rails R R' dont le niveau est celui des ateliers où l'on traite les produits klaubés. Les banquettes ddi reçoivent les boîtes de minerais klaubés en attendant que celles-ci soient vidées dans les trémies bb' . L'eau né-

cessaire au lavage des morceaux à klauber est amenée par les conduits en fonte c c' ; elle s'écoule des tables de klaubage par les rigoles V Yi. Un perfectionnement récemment appliqué au travail du klaubage à Friedrichssegen consiste dans la substitution de l'eau chaude à l'eau froide pour le lavage destiné à mettre à nu les surfaces dans les morceaux à klauber. L'emploi de cette eau chaude, qui est fournie par la condensation de la vapeur des machines motrices, assure aux klaubeurs, notamment dans la saison froide, un bienêtre qu'il est facile de leur procurer toutes les fois que la force motrice n'est pas une force hydraulique:

DANS LA SAXE, LE HARTZ ET LA PRUSSE RHÉNANE.

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broyeurs ; dans le second, il prépare le triage à la main.

Dans certains ateliers, le cassage n'existe pas, tantôt, comme à Ems et Himmelfahrt, à cause de l'excessive complexité du minerai, tantôt, comme à Gesegnete Bergmanns Hoffnung, en raison de la concentration naturelle

des parties riches qui permet de séparer, au cassage à la main, le minerai en deux classes ; l'une très riche qui est triée à la main et l'autre très pauvre qui ne peut être utilement désagrégée que par les bocards. Les ateliers du Hartz donnent la gradation complète de l'emploi des concasseurs, depuis l'atelier de Clausthal, où le concassage mécanique supplante le cassage à la main, jusqu'à l'atelier de Schulenberg où les concasseurs manquent, en passant par l'atelier de Lautenthal qui, servant d'in-

termédiaire entre ces deux extrêmes, offre l'exemple d'une association rationnelle de l'emploi des concasseurs

et du travail manuel. Enfin, sur les bords du Rhin, le concasseur n'est en usage que pour les minerais relativement simples qui n'exigent qu'un scheidage peu soigné.

2° Sectorateur. Le sectorateur qui n'est encore représenté que par- l'appareil récent de M. Schranz, prend place

duits qui proviennent du cassage à la main comme à Steinenbrück et à Weiss, soit des produits destinés au klaubage comme à Churprinz. Dans le premier cas, le

entre les concasseurs à mâchoires et les cylindres. Il se rapproche des premiers par sa forme et des seconds par la finesse des grains qu'il fournit et par la facilité avec laquelle on peut le régler. Cet appareil qui ne fonctionne qu'a Laurenburg , sera étudié plus loin. 3° Meules. Je ne parlerai par des vieilles meules saxonnes et ne m'attacherai qu'à la meule Schranz, également en usage à Laurenburg où elle a supplanté les bocards. Elle convient surtout aux produits d'une grosseur de 8 millimètres et au-dessous et est employée au broyage de produits intermédiaires. On en trouvera ciaprès la description détaillée.

concasseur prépare le passage du minerai aux cylindres

4° Bocards. Les bocards, qui sont encore très employés

2° Broyage mécanique. (a) Méthode de traitement. Le broyage mécanique s'opère, soit aux concasseurs, soit aux sectorateurs, soit aux meules, soit aux bocards, soit aux cylindres. 1.0 Concasseurs. On passe aux concasseurs, soit des pro-