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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
obtenus à l'aide de cette meule sont d'ailleurs très favorables, puisqu'elle fournit très peu de schlamms et qu'elle donne au contraire 43- p. 100 de grains compris entre
0'1'1,5 et 1",6, et 15 p. 100 de grains compris entre 0",5 et 0",2 dont le traitement est facile. Dans_une seconde série d'expériences, on a soumis au broyage à la meule des produits de 8 à 15 millimètres et de 15 à 20 millimètres de grosseur. Les résultats ont été encore très satisfaisants ; il importe .toutefois, en ce cas, d'entourer le plate,au soit d'une tôle, soit d'un filet métallique, pour arrêter et retenir les produits qui s'étalent
sur le bord de ce plateau. Cet inconvénient n'est pas à redouter avec les grains d'une grosseur comprise entre 3 et 8 millimètres. Aussi la coMplication réstiltant de l'emploi de cette tôle ou de ce filet a-t-elle conduit à reconnaître que c'est surtout aux produits d'une grosseur inférieure à 8smillimètres que convient la meule Schranz ;
et; si l'on's'aStreint (comme on le fait dans la formule ddtraitemeneacturellement appliquée à Laurenburg) à ne lui envoyer que des matières de cette dimension, on peut en attendre d'excellents résultats.
30 Débourbage et classement de volume. Je ne cite que pour mémoire l'opération du débourbage ;
les méthodes et appareils qui s'y rapportent ne présentent effectivement aucune particularité nouvelle. Ce sont, ou bien des ratter à secousses: comme en Saxe, ou bien des trommels à tôle pleine avec Cornières faisant saillie à l'intérieur pour diviser la masse, ou bien même, comme
Steinenbrück, un trommel â barreaux dirigés suivant les génératrices du tronc de cône dont l'appareil affecte la forme..
Quant au classement de volume, il s'effectue soit sur
des ràtter 4 secousses, soit dans des trommels ordi-
DANS LA SAXE, LE HARTZ ET LA PRUSSE RHÉNANE.
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flaires, soit, depuis peu de temps, dans l'appareil SchmittManderbach.
(a) Méthode de traitement. -La succession des trous
des tôles dont les diamètres étaient réglés autrefois d'après une progression géométrique, n'est plus aujourd'hui l'objet d'une détermination aussi minutieuse. C'est bien plutôt par des considérations pratiques que lès ingénieurs allemands se laissent guider, et notamment par le désir -de réduire le nombre des tôles que l'application de cette règle conduisait parfois à multiplier jusqu'à l'exagération. On trouve une manifestation très nette de cette tendance dans le traitement qui est pratiqué à l'atelier de Schulenberg (Hartz). Le minerai que l'on y traite est essentiellement formé de blende, galène, pyrite de cuivre; on sépare à la main la pyrite de cuivre associée
à la blende, les densités de ces deux corps étant trop voisines pour permettre leur séparation par équivalence, et l'on se trouve ramené à la séparation de l'une des deux associations « galène et blende » ou « galène et pyrite de cuivre. » On devait donc, si l'on voulait appliquer
la théorie, calculer les diamètres des trous des trommels de façon à pouvoir séparer les deux corps dont les densités étaient les plus voisines l'une de l'autre, c'est-à-dire la galène et la pyrite de cuivre. La raison de la progression géométrique correspondante était 1 7.5 2.03 , ce qui. donnait la série de diamètres 4.2
1
suivante 9,4'78
4,669
2,03
Or, il y a quelques années encore, on avait adopté à Schulenberg la série
12 3
4
5
8
10
12