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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
sont ainsi évités, et, si l'appareil a des dimensions suffisantes, chaque catégorie de grains peut trouver une section où la vitesse est celle qui convient à la descente et au dépôt de la sorte considérée. Le défaut d'un tel appareil consiste dans ses dimensions encombrantes aussi, dans le Sandsortirapparat d'Ems, a-t-on cherché à les réduire, tout en conservant le même principe. L'appareil d'Ems consiste (Pl. II) en une série de petits classeurs de ce genre, en nombre égal à celui des classes que l'on se propose d'obtenir. Chacun de ces classeurs présente des dimensions plus considérables que celles du classeur qui le précède. Vu la faible longueur de chaque classeur, on a pu lui donner sans incon. vénient une section constante. Le sandsortirapparat donne un classement satisfaisant, quoique théoriquement moins rigoureux que celui de l'appareil primitif dont il dérive; il a d'ailleurs, sur ce dernier, l'avantage d'occuper moins de place et de présenter une remarquable souplesse dans ses dimensions, en raison des variations qu'on peut faire
subir à la distance de deux classeurs élémentaires consécutifs. La fig. 6 de la Pl. II donne la coupe longitudinale d'un appareil à quatre éléments : la fig .7 en donne
le plan et
la fig. 8 une coupe transversale : a b et cd sont les deux plans inclinés dont il a été question ci-dessus, b c constitue la fente qui sert à l'entrée du courant ascendant, qui, amené par les tuyaux T, débouche en 0 dans la caisse qui contient la gouttière a b c d. Les conduits g, munis des vannes r, servent à l'écoulement des produits déposés dans chaque caisse.
L'aPpareil peut passer 800 litres de lavée par minute. La section d'un classeur élémentaire quelconque est double de celle du classeur immédiatementprécédent, ce qui corres-
pond à un rapport des dimensions homologues égal à
V2 = 1.414. 30 Sandsortirapparat Meinicke. Le sandsortirapparat Mei.
DANS LA SAXE, LE HARTZ ET LA PRUSSE RHÉNANE.
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nicke (Pl. II) se compose d'une caisse en bois À dans laquelle le tuyau R amène un courant d'eau ascendant. La lavée arrive en M et la portion la plus légère s'écoule par le conduit N. Les produits les plus lourds descendent dans la caisse A et y subissent le classement par le coudate de rant d'eau ascendant. Dans le type primitif, qui
1887 (Pl. H, fig. 12, 13, 14, 15,) l'eau de lavage était ame-
née par les quatre robinet R,, 113, R
le courant
fourni pour chacun d'eux, après avoir passé par les fentes
projetées en p, p3 p8 7)4, rencontrait les produits qui, g,, sous l'influence de la pesanteur, descendaient en q 9'4, et il déterminait leur séparation en quatre classes qui sortaient respectivement par les conduits dd,,d,,d..
Le canal d réglable au moyen de la vanne a permettait de réunir, à la portion de la lavée entraînée directement en N, les parties les plus légères descendues en B.
A la disposition ancienne (dont la fig. 12 donne une coupe verticale, lafig. 13 une projection verticale dans un plan
perpendiculaire, la fig. 14 une projection horizontale et la de symétrie q, d, de l'un des fig. 15 une coupe par le plan perpendiculairement au plan deux conduits d'écoulement, direcdes modifications dans la de la fig. 12), on a apporté suppriproduits et on a de plus tion de l'écoulement des
mé les robinets R R R et bouché les fentes p,p,p,.
On a obtenu ainsi l'appareil actuel dont la fig. 9 donne une première projection verticale, la fig. 10 une projection verticale sur un plan perpendiculaire à la précédente et la fig. 11 une projection horizontale, figures sur lesquelles les lettres ont la même signification que sur les fig. 12, de 13, 14, 15, R désignant le canal unique d'arrivée de l'eau lavage ; les éléments de la construction et du fonctionnement de l'appareil sont donnés par le tableau suivant. En appelant b
la largeur intérieure FG de la caisse A; extérieure CD de cette caisse;