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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
placé à l'extrémité de cette cheville et destiné à régler la tension du ressort spiral h. La cheville de droite détermine le déplacement de la table, par l'intermédiaire d'une fourche, d'un levier r, d'un boulon d'accouplement, et du rochet à trois dents 1, déjà mentionné.
Le cadre porte, en outre, deux cylindres en tôle de 22 centimètres de longueur et de 22 centimètres de diamètre dont l'axe est incliné de 1/10 sur l'horizon; la distance d'axe en axe des deux cylindres est de 67 centi-
mètres. La partie postérieure de l'axe du cylindre de droite (fig. 9 et 11) porte une roue à rochet t de 56 dents,
et dont le diamètre est de 183 millimètres. Cette roue, qui est fixée sur l'axe du cylindre au moyen de deux écrous, est placée à l'extérieur du cadre. Entre les dents de cette roue s'engagent les deux doigts y et w, dont l'un (y), fixé au canal qui amène la lavée, et l'autre (w), au cadre mobile. Quand le déplacement du cadre est égal aux 5/4 de l'intervalle qui sépare les deux dents con-
sécutives, le cylindre tourne d'une dent vers l'arrière,
DANS LA SAXE, LE HARTZ ET LA PRUSSE RHÉNANE.
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blement diminuée. Pour assurer l'indépendance du cadre et permettre d'en modifier à volonté l'inclinaison, on l'a suspendu par trois crochets /72 aux leviers 1 vissés sur l'axe fileté z, qui repose lui-même sur les montants e; on modifie l'inclinaison de la toile au moyen de la vis S.
Cette conduite, placée à une III. Une conduite n. très faible distance de la table de lavage, est supportée à droite et à gauche par les pièces f. Deux crochets y la réunissent aux leviers L et à l'axe z, si bien qu'elle peut suivre la toile de lavage, quelle que soit l'inclinaison donnée à cette dernière. Ce canal n sert à amener la lavée, qu'il reçoit de la trémie M destinée à la concentrer, en envoyant, par le tuyau T, les eaux en excès aux bas-
sins de dépôt. Quatre orifices munis de vannes à vis donnent accès, chacun à une portion de la lavée sur un distributeur distinct N qui l'étale en couche mince. La trémie M, recevant par exemple d'un classificateur une lavée composée de 3/4 d'eau et de 1/4 de matières so-
tandis que le doigt w s'engage dans la dent suivante pour conserver cette position pendant la durée de la secousse.
lides, livre à la table les matières solides qui constituaient
Le cylindre de gauche porte, à sa partie antérieure,
soit 1/4 de cette même lavée, tandis que le reste de l'eau
un coussinet dont la position, réglable à l'aide d'une vis, permet de répartir convenablement le poids de la toile malgré l'inclinaison que celle-ci présente vers l'avant. La toile sans fin x, qui passe sur les deux cylindres, a 205 millimètres de large ; elle est en caoutchouc. Un petit rouleau placé contre la partie inférieure de la toile, en assure la tension ; la partie supérieure de celle-ci passe au-dessus d'une surface plane u fixée au cadre et portant, à sa partie inférieure, deux conduites d'eau ; un système de trois trous, pratiqués dans chacun de ces con-
1/4 de la lavée primitive, et une quantité égale d'eau, s'échappe par le tuyau T. L'extrémité de gauche (voir fig. 9) de la conduite n présente un réservoir recouvert d'un tamis ; un tuyau de zinc q y prend l'eau nécessaire à l'arrosage de la toile. Le tuyau Q sert de trop-plein à ce réservoir. Les compartiments D aboutissent aux becs en tôle F, qui évacuent les diverses sortes de minerai séparées sur la table. Le canal G- reposant sur les deux supports EI, sert, non seulement à soutenir les becs F, mais encore à recevoir les eaux qui se rendent aux bas-
duits, distribue l'eau sur la surface net, par suite, au-
sins de dépôt. Cette table est donc à la table Rittinger ce que la table
dessus de la toile dont l'adhérence à la surface u est ainsi rendue impossible et dont l'usure par frottement est nota-
Hartweg est à la table à secousses ordinaire. Le minerai s'y répand comme sur la table Rittinger en lignes diver-