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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
Ems puisque, pour des raisons qui seront développées à propos de la description de cet atelier, on n'enrichit la galène que jusqu'à 88 p. 100 de plomb et 30 grammes d'argent aux 100 kilogrammes de galène. Mais il est facile de citer un exemple de traitement, sur la table de Linkenbach, d'un minerai où l'enrichissement est poussé beaucoup plus loin. Cet exemple est celui de l'atelier de la fosse Neuhof, près Beuthen (Haute-Silésie), qui traite un minerai à gangue argileuse composé de galène et de calamine ; le minerai brut contient 4 à 5 p. 100 de galène
qui renferme 56 à 60 grammes d'argent aux 100 kilogrammes de grenailles et 50 à 80 grammes aux 100 kilogrammes de sable ou schlamms. Quant à la calamine, les fragments purs contiennent jusqu'à 45 p. 100 de zinc. Une table de Linkenbach employée dans cet atelier
passe 280 kilogrammes par heure, et. donne de la galène à 60 p. 100 de plomb avec 60 grammes d'argent aux 100 kilogrammes de galène, et de la calamine à 10 p. 100 de zinc et 0,5 à 2 p. 100 de plomb. Cet enrichissement à 60 p. 100 de plomb, qui correspond aux teneurs que M. Henry cite à propos de Przibram, est suffisamment élevé pour que l'objection qui vient d'être prévue puisse être considérée comme réfutée.
Il convient d'ajouter que la conduite de la table
de
llittinger est bien autrement délicate et exige une atten-
tion bien autrement soutenue que celle de la table de Linkenbach. Par suite, la table de llittinger ne donne que rarement des stériles assez pauvres pour pouvoir être immédiatement rejetés, et les repassages qui en sont la conséquence constituent un grave inconvénient, non seulement par suite des frais qu'ils entraînent, mais encore à cause des pertes auxquelles ils donnent lieu. A_ l'étude du traitement des Classement par le vent. sables et des schlanams se rattachent des essais de clas-
DANS LA SAXE, LE HARTZ ET LA PRUSSE RHÉNANE.
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sement par le vent récemment entrepris à. Himmelsfürst (Saxe).
L'appareil classeur à vent d'Himmelsfürst diffère de ceux qui ont été employés jusqu'à présent et dont le prin-
cipe est l'action d'un courant d'air comprimé sur le minerai tombant en chute libre. Dans l'appareil saxon, le minerai est étalé sur une toile sans fin A (Pl. IV, t. 5, 6, 7) qui se déplace dans le sens des flèches et à la surface de laquelle on dirige le courant d'air. Cette toile de caoutchouc passe au-dessus de la table E et sur deux cylindres C et D, et sa tension est assurée par les deux rouleaux R et R'. Le vent est amené par la conduite
M et distribué à la surface de la toile au moyen des tuyères TT'T"rliv. Le minerai, chargé dans la caisse V, est envoyé sur la toile A par le rouleau distributeur U qui est actionné par les poulies X et X'. Une règle G placée dans le voisinage de la caisse V, et au-dessus de la toile A, contribue, ainsi que les courroies en cuir FF'F"F" tendues au-dessus de cette toile, à y assurer la répartition uniforme des matières. Les stalles SS' rsiv reçoivent les sortes résultant du classement par le vent des tuyères TrT"T'/I T L'ouverture 0 de ces tuyères est d'ailleurs aisément réglable au moyen des vis H et K (Pl. IV, fig. 7 et 8) qui commandent chacune l'une des enveloppes cylindriques P et Q. La vis H peut être actionnée au moyen du volant Z ; d'autre part, le logement ménagé dans l'enveloppe cylindrique Q, pour le passage de la vis H, présente une forme allongée qui permet d'imprimer, à la main, à l'enveloppe Q un déplacement de 10 millimètres suivant la circonférence de la section droite du tuyau M. La valeur maxima du déplacement que l'on peut donner au moyen du volant Z à l'enveloppe P, est également de 10 millimètres. Le vent est fourni par le ventilateur W, dont les ailes ont 01'1,34 de hauteur et qui marche à la vitesse de 1.275 tours par
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