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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
DANS LA SAXE, LE HARTZ ET LA PRUSSE RHÉNANE.
stériles que l'on rejette à la suite de chaque opération élémentaire ; on en déduit, connaisSant le poids de chacun de ces produits stériles, le poids P du métal considéré qui s'y trouve contenu ; d'ailleurs, connaissant la composition de chacun des produits finis, on peut calculer pour ceux d'entre eux qui ne doivent pas fournir le
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R de la perte calculée pour un poids de minerai brut égal à 100, à la teneur pour 100 du même minerai brut relative au métal considéré.
La valeur de ces pertes varie dans des limites très étendues ; je donnerai ci-dessous les résultats relatifs à
métal considéré, le poids p de ce métal qui y est con-
trois ateliers dont on trouvera plus loin la formule de traitement : ces trois ateliers sont ceux d'Himmelfahrt,
tenu. La somme Ep de ces derniers poids, ajouté au poids
de Churprinz et d'Ems.
total P du même métal calculé ci-dessus, donnera la perte (Q=P +1p) de ce métal pour les poids de matière
1° Atelier d'Himmelfahrt. Le minerai traité àHimmelfahrt contient, par 100 kilogrammes de minerai brut, 24",75 de
considérés qui correspondent à un poids de minerai brut facile à obtenir par des pesées directes. Toutefois, si l'on veut comparer la perte relative à un métal donné, avec le poids de ce métal contenu dans le minerai brut, on ne saurait prendre pour point de départ la composition du minerai brut fournie par des analyses directes, à cause du défaut d'homogénéité de ce minerai
plomb, Okg,275 de zinc et 23 grammes d'argent, avec 500 grammes d'arsenic, 10 grammes de cuivre et 5 kilo-
et, à cette méthode, qui, dans le cas des minerais de constitution régulière et uniforme, peut être appliquée sans erreur, on doit en substituer une autre, dont le principe est le suivant : Une analyse directe donne la
gent aux 100 kilogrammes de matières. Les pertes rapportées à la teneur du minerai brut (c'est-à-dire la valeur, pour chaque métal, du rapport R défini plus haut) s'élèvent à 21 p. 100 pour l'argent, 38 p. 100 pour le plomb et 60 p. 100 pour le soufre. L'importance de ces pertes est due à l'inégalité de résistance des différents minéraux qui amènent la pulvérisation par bocardage et l'entraînement d'une partie de la galène dans les schlarnms. Quoique la pyrite et la blende soient argentifères, l'association qui se produit entre ces deux éléments, au cours de la préparation mécanique, a une telle compacité et une telle intimité qu'on ne peut les enrichir séparément et rendre le mélange vénal. Il faut donc l'envoyer sur les tas de stérile ; mais, comme cette masse atteint et parfois excède une proportion de 20 p. 100 des minerais qui vont au bocardage, il résulte de ce chef des pertes qui sont loin d'être négligeables. 20 Atelier de Churprinz. Le minerai traité à Churprinz
proportion p. 100 du métal dont on étudie les pertes,
con-
tenue dans le produit fini qui est destiné à le fournir. Connaissant le poids de ce produit fourni par un poids déterminé de minerai brut, on en déduit le poids du métal considéré contenu dans ce produit fini. En y ajoutant le poids Q des pertes calculé précédemment, on obtient le poids total du métal contenu dans le poids considéré
de minerai brut, ce qui, par une simple règle de trois, donne alors la teneur du minerai brut relative au métal considéré. Une fois qu'on connaît cette teneur, soit par la méthode que je viens d'indiquer pour les minerais de constitution
irrégulière, soit par l'analyse directe pour les minerais de composition uniforme, on pourra déterminer le rapport
grammes de soufre. On enrichit la galène jusqu'à 85 p. 100 de plomb et 300 grammes d'argent aux 100 kilogrammes de galène, la blende jusqu'à 40 p . 100 de zinc et 30 grammes
d'argent aux 100 kilogrammes de blende et les produits pyriteux jusqu'à 40 p. 100 de soufre avec 50 grammes d'ar-
Tome XX, 1891.
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