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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
formes dont elle est susceptible, depuis la simplicité du traitement de certains minerais saxons jusqu'à la complication de la préparation mécanique de certains minerais du Hartz ou de la Prusse rhénane. IV. CHOIX ET DISPOSITION RELATIVE DES APPAREILS.
L'énumération des avantages et des inconvénients des appareils, accompagnant la description qui en a été faite, permettra de fixer le choix relatif à ceux-ci dans chaque cas particulier_ Quant à leur disposition relative, elle doit
permettre un passage facile des produits d'un appareil au suivant. Les conditions de ce passage sont essentiellement différentes, suivant qu'il s'agit d'ateliers continus ou d'ateliers discontinus, c'est-à-dire ou bien d'ateliers dans
lesquels les produits passent d'un appareil à l'autre sans que l'ouvrier ait à intervenir, ou bien d'ateliers dans lesquels les produits sont transportés à bras d'hommes d'un appareil au suivant. Dans le premier cas, les appareils sont étagés dans l'ordre même que la formule de traitement leur assigne. Dans le second, ils sont placés à des
DANS LA SAXE, LE HARTZ ET LA PRUSSE RHÉNANE.
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observe que des minerais de composition continuellement
variable ne comportent point l'application d'un système continu. L'exemple de Steinenbrtick, où, malgré des modifications récentes, le type discontinu a été conservé, en est une nouvelle preuve. On a d'ailleurs cherché à solidariser, à l'intérieur même des ateliers discontinus, les appareils dont le fonctionnement est nécessairement simultané, par exemple les broyeurs et les trommels qui les accompagnent. Quoiqu'il en soit, le nombre des ateliers discontinus a notablement diminué depuis quelques années, et leur existence ne se justifie que par des circonstances exceptionnelles du même ordre que celles qui viennent d'être mentionnées pour les ateliers de Steinenbruck et de Laurenburg. J'ajouterai, à propos de la disposition relative des appareils, que les distributeurs employés au chargement de ces derniers ne présentent aucun perfectionnement récent à l'exception de la schlammaufgabevorrichtung système Meinicke dont la description a été donnée cidessus (voir page 55).
niveaux peu différents et séparés par des aires assez
Quant à l'enlèvement des produits fournis par les cribles, la tendance actuelle est de chercher à réduire à son minimum la dépense de main-d'oeuvre qu'elle
vastes pour recevoir les produits intermédiaires qui atten-
exige.
dent l'achèvement de leur transformation par les appareils suLséquents. L'atelier de Silberau, à Ems (voir page 162), donne un exemple remarquable du premier
genre de disposition. L'atelier de Laurenburg (voir page 125) appartient au contraire au 2° type. Il peut sembler étonnant que la tendance à la substitution des transports mécaniques à la force humaine n'ait pas conduit à l'abandon complet des:ateliers discontinus. Cependant le maintien des dispositions de ce genre dans des installations récemment reconstruites, comme celle de Laurenburg, paraîtra au contraire très logique, si l'on
C'est ainsi que dans l'atelier de Weiss, les produits qui s'écoulent au delà du dernier compartiment des cribles, tombent directement dans des wagonnets dont les parois latérales sont formées de tôles perforées laissant échapper l'eau dont sont imprégnées les matières solides ; deux hommes poussent le wagonnet lorsqu'il est plein et le remplacent par un vide. Ce système économise les frais de main-d'oeuvre qu'entraîne l'enlèvement à la pelle des produits déposés dans les bassins ordinairement placés au-dessous des cribles, mais il ne convient en général qu'aux ateliers dans lesquels on peut amener l'eau dans