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DES CHEMINS DE FER AUTRICIIIENS. SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
tirage. Cette cheminée n'est pas pourvue, comme celle de la machine française, d'une charnière permettant de la rabattre pour la nettoyer. Dans les deux machines, une grille à mailles de 10 millimètres est placée à la base de la cheminée.
Alimentation. - L'alimentation est assurée par deux
injecteurs Polonceau placés, l'un à droite, l'autre à, gauche du plan de symétrie de la machine. Ce sont des injecteurs de 9 millimètres de diamètre minimum au cône divergent. Cylindres.
Les cylindres, dans ces locomotives autri-
chiennes, sont inclinés sur l'horizon sous des angles dont les tangentes sont données dans le tableau de leurs dimensions. Cette disposition a été, au contraire, évitée dans la machine du Paris-Orléans, où le -mécanisme a d'ailleurs, comme je l'ai dit, une disposition différente de celle qui a été adoptée pour les locomotives de la Société des chemins de fer de l'État. Les pistons sont des pistons suédois ordinaires qui ne sont pas pourvus des perfectionnements imaginés à la compagnie d'Orléans (*) Le graissage des cylindres est réalisé, dans toutes ces machines, au moyen d'un appareil ordinaire à injection placé sous la main du mécanicien. Mécanisme.
Elles sont toutes munies d'une coulisse de Gooch. Les bielles ont une section en double T.
Roues et essieux. - Les roues sont des roues Arbel dans toutes ces locomotives ; les bandages sont fixés dans les trois machines autrichiennes au moyen de la disposition dite « allemande, » consistant en un cercle (*) Dans ces pistons du P.-0. qui sont en fer forgé, l'étanchéité est assurée par un système de ressorts en acier disposés à l'intérieur de segments en fonte et munis à leur extrémités d'un système d'assemblages à languettes qu'un étoquiau maintient constamment dans des positions diamétralement apposées.
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unique et employé, comme je l'ai déjà mentionné, au Nord français. Dans la locomotive du Paris-Orléans, la fixation du bandage est réalisée au moyen de deux couronnes qui, rivées ensemble, agrafent la jante et le bandage.
Passage dans les courbes. - Dans les deux machines de la Société des chemins de fer de l'État, le premier et
le quatrième essieu ont un jeu latéral dont la valeur totale est de 20 millimètres avec boites à plans inclinés de 12 p. 100 à l'avant et 20 p. 100 à l'arrière, analogues à celles de la machine d'Orléans. Pour donner une idée de la souplesse d'une telle machine, je citerai les chiffres suivants calculés à la compagnie d'Orléans pour la locomotive n° 101.
Cette machine peut s'inscrire dans des courbes de 125 mètres et même de 98 mètres de rayon, si on tient compte du jeu total de 20 millimètres dont les boites sont susceptibles et que l'on suppose un surécartement de la voie de 1 centimètre.
Il convient d'observer d'autre part que l'empattement de la machine du Paris-Orléans est de 6 mètres, tandis que celui des locomotives catégorie I et I b est de 51'1,700
et celui de la locomotive catégorie I a de 6'1,400. Ces trois dernières locomotives s'inscriront donc sans diffi-
culté dans les courbes du réseau autrichien, dont le rayon minimum est de 285 mètres, et par conséquent bien supérieur aux chiffres de 125 et 98 mètres mentionnés ci-dessus.
Suspension. - Le type de suspension adopté par toutes ces machines comprend : 1° un balancier destiné à répar-
tir sur les boites des roues motrices et accouplées la charge qu'il reçoit, par l'intermédiaire de deux bielles, d'un ressort fixé au châssis par sa partie centrale; 2° des ressorts distincts pour chacun des essieux extrêmes.