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STATISTIQUE DES ACCIDENTS DE GRISOU
3.
Concessi
(instituée par ordonna DATE
LIEU
de
de
l'accident
l'acci-
2
3
CAUSES DE L'ACCIDENT
Causes directes Causes
dent
7 avril
Puits
1888.
Dyèvre,
indirectes
298.551
tonnes.
3 Brû-
Chantier en cul-de-sac.
La couche n'est pas grisouteuse
dans le champ d'exploitation, le grisou est apparu, à rares inter-
cilles, en très petites quantités, et les dégagements ont été de courte durée. Au lieu de l'accident, quelmes heures auparavant, un sous-gouverneur n'avait rien trouvé de suspect. On a prescrit l'emploi des lampes de sûreté dans les chantiers en cul-de-sac, et la visite quotidienne (le ces chantiers à la lampe de sûreté avant l'arrivée des ouvriers.
lante.
'
oche-la-Molière et Firminy. ( Instituée par ordonnances royales des llj 7, 18 octobre 1814 et 30 août 1810.) 1
des
suites de ses brie-
lares.
Chantiers abaml
lutin/lama-
Dinnés à cluse tian au jour,
de la présence du aux feue des grisou,
chaudières du ventilateur.
Les chantiers étaient constitués par deux galeries jumelles, branchées sur une galerie de niveau. A la suite d'une chute d'eau abondante dans le puits Chapelon, qui contrariait l'action du ventilateur, le
grisou avait marqué aux avancements d'une façon dangereuse, et on avait évacué et barré les chantiers. reprise s'étant effectuée avec trop peu de précautions, en faisant passer tout le courant d'air dans les
galeries contaminées, le mélange explosif aspiré par le ventilateur et rejeté hors de la mine est allé
s'enflammer aux chaudières, trop rapprochées du puits ; la flamme est rentrée dans le puits, et l'explosion occasionna des dégâts importants, non seulement dans la galerie de roulage conduisant aux travaux
dota venait le grisou, mais encore dans un autre quartier de la mine (galerie Adrienne), qui communiquait avec le puits Chapelon par un travers-banc fermé par deux portes.
L'Administration a psescrit de rendre lés deux quartiers indépendants, au moyen d'un barrage en
terre dans le travers-hancs.
Petite couche Darnon.
Puits Rigaudin.
Dégagement de
grisou dans un montage en culde-sac.
Le grisou n'avait jamais été constaté dans la petite couche Darnon ; on se servait de lampes à feu nu. L'inflammation se produisit au moment où deux ouvriers arrivaient à leur chantier, après 40 heures d'interruption de travail. Après l'accident, on constata la présence du grisou dans le chantier où s'était produite l'inflammation, et dans plusieurs chantiers voisins du mime quartier.
L'usage des lampes de sûreté a été imposé pour tous les travaux en cul-de-sac. L'exploitant a été ',té à réduire la distance entre les galeries de niveau, à les réunir par des traverses plus rapprochées, et il éviter autant que possible les percements en remonte.