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NOTE SUR LES .TREMBLEMENTS DE TERRE
EN ALGÉRIE.
dans cette localité, en février (8 et 9), cette dernière, horizontale et dirigée est-ouest, s'est fait ressentir égale-
recommencent, le 6, à Bordj-bou-Arréridj, par une première commotion, courte, mais forte ; le 6, on en ressent deux à midi 55 secondés et à 1 heure : la première vio-
maisons arabes écroulées, et 16). Dans le même mois de janvier '1888, des secousses ont té également ressenties à Fort-National (le 7, 'à 7" 30 soir; le 8, à 3" 40 matin, et le 11, à 4" 20 matin); à Ténietel-Haad et à Aumale, le 7, à 7" 55, soir ; à Azazga, le 8, matin (légère oscillation à 8' 30 soir, et, le 11, à 3 heures du nord au sud, de 2 secondes); à Bou-Saâda, deux légères secousses, le 9, à 6" 30 et, le 10, à 4 heures
lente et très saccadée, la seconde plus courte. Le 25, trois autres secousses : la première à 1" 45 matin, violente; la deuxième à 2' 10, moins forte ; la troisième à 8' 25 matin, violente et courte ; enfin, le 26, on ressent
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ment à Sétif et à. M' Sula; mars (3)., avril (3 au matin, sept
matin; enfin, le 10, à 4" 40 du matin, on a ressenti à Bougie deux fortes secousses qui se sont renouvelées dans la matinée. En somme, du.
au 11 janvier, toute la région de la grande et de la petite Kabylie et les hauts plateaux situa au sud de ces montagnes, connus sous le nom de Plainedu-Hodna , ont été agités presque sans interruption par des tremblements de terre, dont les ondulations se sont propagées jusqu'à des points fort éloignés, comme BouSaâda et Teniet-el-Haad ; et ces secousses se sont continuées pendant plusieurs mois à Bordj-bou-Arréridj, qui formait le centre de la zône ébranlée. Mai. - Le 6, à 3 heures de l'après-midi, on a ressenti, 8
-
à Oran, une secousse assez forte de tremblement de terre :
il y a eu trois oscillations d'une durée totale de deux secondes.
Juin.- Le
18,
à Bougie, une secousse s'est fait sentir
et précédée à 5" 40 du matin, dirigée du nord au sud elle a duré environ immédiatement d'un bruit sourd; 5 secondes.
à 4" 30 matin, le Hodna occidental tremblements de terre ; à M' Sula, on a été agité par des a ressenti une seule forte secousse. Octobre. - Les secousses de tremblement de terre
Juillet. - Le
-
27,
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une dernière secousse à 10' 15 du soir. Novembre.- Le 29 novembre, à 30 de l'après-midi, un tremblement de terre se faisait ressentir dans tout le nord de la province d'Oran. Le centre du phénomène parait avoir été la vallée qui descend de Kalaâ à l'Hillil et que suit la route de Mascara à Mostaganem. , on ressentit une violente secousse dont les oscillations allaient du sud au nord et qui dura environ
5 secondes. Deux autres secousses furent ressenties quelques moments après, mais presque insensibles. A l'Hillil 'Mme , il n'y eut aucun accident grave : quelques lézardes seulement dans les maisons de construction défectueuse. Mais à Kalaâ et dans les deux villages voisins de Debba et de Thiouanet , le désastre fut considérable. Des pans de rochers s'écroulèrent du haut des montagnes : la
mosquée de Kalaâ, qui datait de l'occupation turque et dont le minaret était très délabré, s'effondra, écrasant les maisons environnantes. 331 constructions furent détruites; 20 personnes périrent écrasées et 5 furent plus légèrement blessées. A la même heure, des secousses se produisirent pendant 8 secondes à Mascara et à Relizane (direction est-
ouest); à Oran, on ressentit également de fortes secousses horizontales de direction est-ouest et d'une durée d'environ
8 secondes. Nous reviendrons plus loin sur les effets mécaniques de ce tremblement de terre à
Kalaâ même.