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EXPÉRIENCES SUR LES LAMPES DE SÛRETÉ.
EXPÉRIENCES SUR LES LAMPES DE SÛRETÉ.
l'air destiné à la combustion. Cet air entre en A, traverse deux toiles métalliques E et F, circule entre deux cylindres concentriques de verre y et y', pour passer encore à travers un anneau horizontal de toile métallique T avant de pénétrer dans le pavillon P. Au-dessus du cylindre de verre intérieur est une longue cheminée conique D qu'enveloppe un tamis métallique F protégé lui-même par une cuirasse métallique.
de pouvoir éclairant on a obtenu les éclats lumineux suivants
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D'après les inventeurs, le tamis F serait inutile à la sécurité, mais empêcherait le vacillement de la lampe sous l'influence du courant d'air. La lampe Thorneburry, dont le poids est de 1.784 grammes à l'état vide a été l'objet de rapports élogieux qui sont
traduits dans une brochure communiquée par le représentant de la Société des brevets. Un de ces rapports est signé par sir Frédéric Abel et le professeur Dewar. Il constate que la lampe a été soumise impunément à un mélange explosif animé d'une vitesse de 17 mètres par seconde. La lampe s'éteint presque immédiatement sans que le gaz brûle à l'intérieur. Dans un rapport de M. B. Redwood, on trouve quelques renseignements intéressants sur la nature du pétrole employé. C'est un pétrole relativement lourd, dont le poids spécifique est 0,831 à 60° F. (15°,6 C.) et s'enflammant à 256° F. (124°,5 C) (épreuve Abel). M.. Redwood dit en avoir exposé une certaine quantité à la température de 240° à 250° F. (115°,6 à 1210,1 C) pendant plusieurs heures, dans un récipient fermé et en partie rempli, sans qu'il se produise de vapeur inflammable dans la partie supérieure du récipient. La lampe brûlant pendant 6 heures
dans une atmosphère à 70°F. (21°,1 C), la température du pétrole ne s'élève pas dans le réservoir au-dessus de 170° F. (76°,7 C).
La caractéristique de la lampe Thorneburry est la belle lumière qu'elle donne. En la réglant au maximum
bougies
Au bout de 15 minutes 10
1,44 4,20
Il faut ajouter que le réglage est assez délicat et qu'il ne faut pas l'abandonner à elle-même avant que le régime
d'équilibre ne soit établi. Comme il faut que toutes les pièces et le réservoir soient arrivés à 'une température constante, ce régime est assez long à s'établir. Au point de vue des indications données par la lampe dans le grisou, nous avons constaté, en plaçant celle-ci dans un mélange, sans vitesse, d'air et de grisou, que les auréoles surmontant la flamme sont invisibles à cause de l'éclat de celle-ci. L'allongement de la flamme de la mêche
donne des indications très bonnes depuis 1,5 p 100 jusqu'à 3,5 p. 100 de grisou (formène). Avec une proportion de gaz supérieure la lampe file. Malheureusement il faut partir d'un réglage de la flamme fait dans l'air frais et cela est assez difficile dans l'intérieur des travaux.
Placée dans des courants animés de fortes vitesses d'air et de gaz d'éclairage, la lampe a donné les résultats suivants I. Vitesse du courant en amont de la lampe. 5rn,55 11 ,10 à hauteur
La flamme de la 10 Lampe dans son état normal. mèche s'éteint immédiatement, sans que le gaz s'allume dans le tamis.
20 Lampe à laquelle on a supprimé son tamis intéLa mèche s'éteint ; le gaz s'enflamme dans l'inrieur. térieur de la lampe mais s'éteint au bout de 3 à 4 secondes (2 expériences concordantes). 3° Lampe sans son tamis. On augmente progressivement jusqu'au maximum la proportion de gaz mélangé à l'air.