Annales des Mines (1892, série 9, volume 1) [Image 169]

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ÉTUDE SUR LES SOURCES MINÉRALES

Situé à peu de distance de la source de Mauhourat et désigné sous le nom de source B des OEufs, vient en outre se réunir à celle des précédents. La source des OEufs est la plus volumineuse et la plus chaude de la station ; son

débit est de 560 mètres cubes à 590 mètres cubes par vingt-quatre heures, et la température de ses divers griffons varie de 48°,8 à 58°,8. Cette source se trouve exactement, comme nous l'avons reconnu avec M. l'ingénieur en chef Vital, au contact d'un dyke puissant de diorite quartzifère, qui paraît dirigé E.-0., ou N. 100' E. Il est impossible actuellement de se rendre compte de

DE CAUTERETS.

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Relation des sources avec des dykes éruptifs. Il résulte de ce qui précède que les sources de César. du Pré et des OEufs, émergent au contact de dykes de roches éruptives dont l'orientation varie de E.-0. à N. 110' E., par des fentes du terrain encaissant recoupant ces dykes sous des angles de 60" à 80°. Ces dykes parais-

sent limiter pour chacune de ces sources la zone dans laquelle se trouve l'eau minérale. Les sources précédentes, qui sont des 'sources principales ascendantes, sont accompagnées de sources secondaires descendantes,

l'orientation des griffons ; on peut seulement reconnaître que l'un d'eux, situé au-dessous du regard ménagé à la

moins chaudes et moins abondantes, et moins voisines

sole de la galerie de captage, est dirigé sensiblement

gnols, de Pauze-Vieux et du Rocher se rattachent à la source César, la source de Mauhourat à la source des

N. 45° E.

A la source des ufs paraît se rattacher la source de Mauhourat, qui coule en partie latéralement et en partie de haut en bas, dans un filon de quartz dirigé sensiblement E.-0., à une température variant, suivant les points où on l'observe, de 47° à 51°, avec un débit de 45 mètres cubes par vingt-quatre heures. Cette source donne actuellement naissance à du quartz en partie pulvérulent, en partie compact, et parfois sous forme de cristaux nets;

de la roche éruptive ; c'est ainsi que les sources des Espa-

OEufs ; les sources du Petit-Saint-Sauveur sont probablement dans la même situation par rapport aux sources du Pré.

Cette manière de voir entraîne la conclusion suivante

tout travail en roche entrepris sur le griffon d'une des sources d'un groupe déterminé peut, s'il est suffisamment poursuivi, transformer complètement le régime de ce groupe. C'est là ce qui est arrivé lors des travaux de

elle produit en outre du gypse et un minéral talqueux

captage de César.

indéterminé ;- nous avons déjà signalé la formation de ces minéraux. (Comptes rendus de l'Académie des sciences, 10 février 1890).

Il n'est pas possible, comme nous l'avons dit; de reconnaître si les sources de la Raillère se présentent dans des conditions semblables. Quant aux sources du Bois, elles se rattachent probablement à un griffon inconnu, qui paraît devoir être en relation avec le dyke de diorite des OEufs, dont on retrouve le prolongement à peu de distance au-dessus de l'ancien établissement du Bois.

". Sources du Bois.

Ces sources, au nombre de trois, émergent du terrain de tap ; leur température est de 38° à 46°,4 et leur débit de 81'3,5 à 24 mètres cubes par vingt-quatre heures. Nous les étudierons plus loin avec détail.

Températures des diverses sources. Le tableau suivant donne les températures des sources principales indiquées dans diverses publications : Statis-