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ÉTUDE SUR LES GÎTES MÉTALLIFÈRES
DE PONTGIBAUD.
suivie dans cette région jusqu'au niveau de 85 mètres ; celui de 105 mètres a été trouvé inexploitable et les recherches n'ont pas été poussées plus loin en profondeur. Au sud du Petit-Puits, le filon B a présenté deux
tée à 240 mètres au sud du puits St-Joseph. Une traverse poussée des travaux St-Marc au niveau de 60 mètres a rencontré deux veines de granulite qui pouvaient correspondre au filon B, mais ces veines étaient stériles. La branche ouest du filon de Rosier, au sud de la bifurcation du Petit-Puits, a porté le nom de filon St-Marc et filon Ste-Hélène. Sa direction est assez ondulée ; dans l'ensemble elle estN. 174° E. (N. 6° 0.), du Petit-Puits au puits Nora, mais certains éléments sont orientés N. 20°E ; son plongement est dirigé vers l'est. On a rencontré sur cette branche deux massifs métallifères, que l'on a exploités jusqu'au niveau de 60 mètres. Le remplissage y présentait les mêmes caractères que
colonnes métallifères. La première, située assez près de la
bifurcation, se trouve dans la partie du filon orientée N. 18°0. et décrite sous le nom de premier croiseur par MM. Rivot et Zeppenfeld ; elle a une cinquantaine de mètres de longueur ; la seconde, qui n'a guère que 25 mètres de longueur, est orientée N. 21° E.; elle a été décrite par MM. Rivot et Zeppenfeld , sous le nom de filon n° 2. On peut discuter la question de savoir si ces éléments de direction différente font partie d'une cassure unique ou s'ils sont d'âge différent, mais il n'est pas douteux que le remplissage métallifère ne s'y soit déposé en une seule fois, puisqu'il passe sans discontinuité d'un élément dans l'autre. Le remplissage se compose de granulite décomposée, de quartz blanc laiteux, fort abondant, de pyrite plus ou moins altérée et de galène tenant de 4.000 à 5.500 grammes d'argent par tonne de plomb. La puissance réduite de la galène était de 0f°,15 à 01°,25 dans le massif nord (premier croiseur), et atteignait 0m,50 dans le massif sud (filon n° 2 ou Grand Marchepied). Dans ce dernier, l'un des plus remarquables que l'on ait rencontrés à Pontgibaud , l'épaisseur totale du filon était d'environ 2 mètres. Cette puissance s'est conservée jusqu'à une profondeur de 60 mètres ; mais elle s'est réduite à presque rien au niveau de 85 mètres. Déjà le niveau de 60 mètres avait rencontré le premier massif fort appauvri. Au sud du Grand-Marchepied, le filon B a repris sa direction normale N. 20° O. et est devenu stérile en même temps que sa puissance diminuait ; le remplissage se composait toujours de granulite altérée et de quartz blanc. Les recherches n'ont pas été poussées bien loin ; la plus avancée au sud a été celle du niveau de 45 mètres, arrê-
dans le reste des travaux de Rosier, seulement il était très quartzeux. Le premier des deux massifs a été très productif: il présentait une puissance moyenne de Of°,15 à 01°,25 de galène avec une teneur de 5 kilogrammes d'argent par tonne de plomb ; le second était beaucoup moins
riche et la teneur en argent n'y était que de 2.200 à 2.500 grammes par tonne de plomb.
Le rendement du minerai brut n'a été que de 4 à 8 p.. 100 de ce métal dans les travaux exécutés à une date relativement récente sur le filon principal de Rosier. Au sud du puits Nora, le filon n'avait plus que 0m,40 à 01°,60 d'épaisseur ; il contenait de la granulite avec
beaucoup de quartz et des traces seulement de galène. La roche encaissante était un gneiss très dur.
Les travaux sur le filon St-Marc ont été arrêtés à 390 mètres au sud du puits St-Joseph, à 125 mètres seulement des avancements nord du filon Agnès, de Roure. Les travaux du filon Virginie de Roure, qui paraît
représenter le prolongement du filon B de Rosier, sont séparés par un intervalle horizontal de 250 mètres de ceux de ce dernier filon. Il aurait été facile de relier les deux groupes de travaux et intéressant de le faire, mais