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ÉTUDE SUR LES GÎTES MÉTALLIFÈRES
DE PONTGIBAUD.
faible profondeur au-dessous des derniers niveaux explorés; en continuant l'application du même raisonnement, il aurait trouvé qu'un peu plus bas encore le minerai aurait figuré dans le filon sous une forme négative. Cette conséquence aurait dû lui faire sentir combien sa méthode d'argumentation avait au fond peu de valeur. Il est facile d'ailleurs d'en saisir les côtés faibles.
l'extension horizontale des galeries à mesure que la profondeur augmente. L'exploration du gîte est donc d'autant moins complète que l'on s'éloigne davantage de la surface ou plutôt du niveau d'écoulement. Pour tenir compte de la probabilité réelle d'arriver à des découvertes utiles, il faudrait comparer non pas les longueurs exploitées aux divers niveaux, comme l'a fait M. Pernollet, mais le rapport de ces longueurs au développement total des niveaux correspondants. En ce qui concerne Huelgoat et Pouliaouen , nous avons cherché à reconstituer cette comparaison en nous servant le plus possible des données fournies par M. Pernollet données qui ne sont pas toujours parfaitement précises et concordantes, ainsi qu'on peut s'en rendre compte en se reportant au mémoire original. D'une manière générale nous avons été obligé de substituer aux longueurs vraies leur projection sur un plan
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Les observations faites à des niveaux différents sur l'étendue horizontale de la zone exploitable à chaque niveau ne portent pas sur des éléments comparables. Près. dela surface, les recherches sont faciles et peu dispen-
dieuses; elles sont par suite entreprises sur un grand nombre de points et conduisent assez vite à une. connaissance complète des affleurements si ceux-ci sont suffisamment caractérisés. Dans le cas où, au contraire, les affleurements sont peu nets et d'une observation difficile, ainsi qu'il arrive souvent à Huelgoat et à Poullaouen, la zone la plus favorable pour l'exploration des
gîtes est celle comprise entre les affleurements euxmêmes et le niveau d'écoulement ; elle se restreint à ce niveau lui-même quand il est situé à une faible profondeur au-dessous de la surface. On y a toute latitude pour développer tous les travaux dans le sens horizontal sans.
avoir à craindre d'être gêné par l'affluence des eaux aussi les travaux du niveau d'écoulement présentent-ils, d'ordinaire une étendue bien supérieure à celle que l'on rencontre aux zones inférieures. Dans ces zones on est trop souvent amené à restreindre des recherches qui non seulement amèneraient une augmentation des frais d'épuisement, mais encore risqueraient de provoquer la submersion complète des travaux inférieurs s'ils venaient à recouper subitement une veine ou une poche très aquifère.
Ces diverses considérations, combinées avec le mode même de développement des travaux, conduisent ordinai-
rement à une réduction progressive, assez rapide, de
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vertical unique ; nous avons obtenu ainsi les résultats suivants Huelgoat Profondeur au-dessus de la galerie,
d'écoulement.
Niveau n° 1
n°3
n°12
825
375.
940 630
87
1.180
107
635
147 167 187
430 400 475
n°5
11
Longueur exploitée.
12 33 55
n° 4 ..... 0° 7 n°8 . 0° 10
Longueur tracée.
.755
475 305 500 375 355 270 260 190
Rapport des deux longueurs. 0,45 0,50 0,48 0,66 0,32 0,56 0,63 0,65 0,40
Poullaotten. Longueur
Longueur
tracée.
exploitée.
570'
240.
de 60. (région nord) de Laboulaye de Beauvoir
575 375 950
260 130 450
Sainte-Barbe
355
230
Niveau Saint-Georges (région sud)
Rapport des deux longueurs. 0,41 0,45 0,29 0,48 0,64